C’était l’objectif de la séance d’information pour deux projets organisée la semaine dernière à Douala, en amont de la future phase de passation des marchés.
Dans le cadre des projets de renouvellement de la voie ferrée Douala-Yaoundé et Bélabo-Ngaoundéré mis en œuvre par l’État du Cameroun, le ministère des Transports plus précisément, maître d’ouvrage, avec l’entreprise concessionnaire du chemin de fer, Camrail, comme maître d’ouvrage délégué, une séance d’information et d’engagement du marché a été organisée ce 23 septembre à Douala. Concernant les projets, ils visent à repositionner le rail camerounais comme un levier stratégique de développement économique, de compétitivité logistique et d’intégration régionale.
Il s’agit d’abord du Projet régional pour l’amélioration de la performance du corridor rail/route Douala-N’Djamena (Pcdn) dans son volet ferroviaire, financé par la Banque mondiale. Il porte sur la réhabilitation de la voie entre Douala et Yaoundé, longue de 238 km, et sur la modernisation du système de signalisation de Douala à Ngaoundéré. La deuxième initiative, conjointement soutenue par l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement, concerne le renouvellement intégral du tronçon Belabo-Ngaoundéré, long d’environ 330 km. Il vise à améliorer la performance et la sécurité du corridor ferroviaire, essentiel pour relier les régions du Nord et de l’Extrême-Nord du Cameroun au Tchad.
La rencontre du 23 septembre dernier, tenue en présentiel et en virtuel, s’adressait notamment aux acteurs du secteur privé dont l’expérience, les innovations et le respect des normes sont jugés clés pour le succès des projets et la sécurité ferroviaire. Cela incluait spécifiquement les entreprises de travaux, les bureaux d’études, les fournisseu...
[SRC] https://www.cameroon-tribune.cm/article.html/72947/fr.html/amelioration-du-corridor-rail-route-douala-ndjamena-consultations-avant-travaux
