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À l'ONU, le Mali accuse l'Algérie de soutenir le terrorisme international et menace de réciprocité

Published on: 29 September 2025

À l'ONU, le Mali accuse l'Algérie de soutenir le terrorisme international et menace de réciprocité

L'AES à l'ONU : Plaidoyer pour un Sahel Souverain et une Critique de l'Algérie

La récente 80e session de l'Assemblée générale de l'ONU a été le théâtre d'interventions marquantes, notamment de la part des représentants de la Confédération des États du Sahel (AES). Ces interventions ont mis en lumière les aspirations à la souveraineté de la région et ont formulé de vives critiques à l'encontre de l'Algérie, accusée de soutenir le terrorisme international.

La voix du Sahel portée à l'ONU grâce aux réseaux sociaux

Autrefois, les informations provenant de l'ONU parvenaient aux populations africaines avec retard et étaient souvent filtrées. Désormais, grâce aux réseaux sociaux, les discours des chefs d'État et de gouvernement sont suivis en direct par des millions de citoyens. Cette transformation démocratique de la communication permet une diffusion instantanée des messages et une plus grande transparence.

Le 26 septembre 2025, le Général de division Abdoulaye Maïga, s'exprimant au nom du Général d'armée Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali et Président en exercice de la Confédération AES, a prononcé un discours qui a résonné à travers le monde. Son intervention a été suivie en direct par les Maliens et les panafricanistes, marquant un tournant dans la façon dont les voix africaines sont entendues sur la scène internationale.

Accusations envers l'Algérie : Soutien au terrorisme

Le discours du Général Maïga a été particulièrement incisif envers l'Algérie. Il a accusé ce pays, pourtant désigné comme champion de la lutte contre le terrorisme par l'Union Africaine, de devenir paradoxalement un promoteur et un exportateur de terroristes. Ces accusations, diffusées en direct, ont permis à des millions de citoyens algériens d'être informés des préoccupations du Mali et de la région de l'AES concernant la politique de leur gouvernement.

Abdoulaye Maïga, Premier ministre malien, a réitéré cet appel à l'ONU, demandant à l'Algérie de « cesser de soutenir le terrorisme international ». Il a également évoqué l'incident du drone abattu, accusant Alger de violation de l'espace aérien malien et de "proximité avec les groupes terroristes".

L'AES : Une Confédération Unie et Déterminée

En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, les Premiers ministres des pays membres de l'AES (Burkina Faso, Mali, Niger) ont tenu une concertation pour réaffirmer leur solidarité et définir des actions communes. Ils ont insisté sur les aspirations légitimes de leurs populations à plus d'indépendance, de souveraineté et de dignité. Ils se sont engagés à agir collectivement pour porter une voix commune à la tribune de l'ONU.

Les Premiers ministres ont également souligné les progrès réalisés par la Confédération sous le leadership du Général Assimi Goïta, du Capitaine Ibrahim Traoré et du Général Abdourahamane Tiani. Ils ont réitéré leur engagement à travailler de façon solidaire pour assurer la dignité, la souveraineté et la prospérité des peuples du Sahel.

L'ONU à la croisée des chemins

L'ONU, malgré ses 80 ans d'existence et ses efforts pour se réinventer, se trouve à un moment crucial. Dans un monde déchiré par les conflits, les inégalités et les luttes internes entre les puissances du Conseil de sécurité, l'organisation doit faire face à des défis considérables. La Confédération de l'AES, quant à elle, se positionne comme un acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme et la promotion d'un monde plus juste et équitable.

Vision Souverainiste et Lutte contre le Terrorisme

L'AES défend une approche souverainiste dédiée à la sécurité de ses États, suite au retrait des forces internationales. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont choisi la voie de l'audace et de la souveraineté pour penser librement leurs défis internes et les grandes questions internationales, notamment la crise du multilatéralisme et le rôle de l'ONU.

La voix du Mali, portée à la tribune de l'ONU, a résonné avec force, démontrant l'adéquation entre la gouvernance nationale et l'intérêt pour la gouvernance mondiale. Ce message clair et incisif a pour but de démontrer l'engagement du pays envers un avenir meilleur pour sa population et pour le monde.

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