De Bolibana, en passant par Lafiabougou et Djikoroni Para, sur la rive gauche du district de Bamako, puis Badalabougou, Faladiè et Banankabougou sur la rive droite, toutes les stations, qu’elles soient multinationales ou privées, affichent désormais les prix réglementaires. Les clients rencontrés confirment le respect de ces tarifs à la pompe.
Pourtant, lundi 29 septembre, un cas de spéculation a été relevé à Kalaban Koura, en commune 5 du district, où le litre d’essence était vendu à 825 F. La station a été immédiatement fermée et sera sévèrement sanctionnée, d’après le directeur régional.
L’intérieur du pays fortement impacté
Dans plusieurs localités de l’intérieur, la situation reste préoccupante. À Koutiala, les files d’attente devant les stations ouvertes s’allongent et retardent le transport et les activités quotidiennes. « Ça a beaucoup entravé la circulation. Tout le monde ne peut pas se déplacer à pied ou à vélo », confie un habitant.
À Yorosso, certains résidents disent « parcourir plusieurs kilomètres faute de carburant ». Et à Mopti, des habitants signalent « des prix atteignant jusqu’à 4000 F le litre dans certaines zones ». Une mère de famille avertit que « la rentrée scolaire du 1ᵉʳ octobre pourrait être compromise ».
Ces perturbations sont en partie liées aux attaques récentes contre des camions-citernes transportant du carburant, ralentissant la distribution dans le pays. Les populations appellent les autorités à intervenir rapidement pour rétablir un approvisionnement régulier et mettre fin aux désagréments provoqués par cette pénurie.
Source : Studio Tamani
[SRC] https://bamada.net/la-penurie-de-carburant-paralyse-des-activites-dans-le-pays
