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PFAS: Tous les ministres de l'Environnement de l'UE testés positifs aux "polluants éternels" dans le sang

Published on: 07 October 2025

PFAS: Tous les ministres de l'Environnement de l'UE testés positifs aux

Polluants éternels : des PFAS retrouvés dans le sang des ministres européens de l'Environnement

Des PFAS, surnommés « pollants éternels », ont été détectés dans le sang de tous les ministres de l’Environnement de l’Union européenne ayant participé à une campagne de dépistage. Cette découverte souligne l'omniprésence de ces substances chimiques dans la population.

Une contamination généralisée

« Les PFAS touchent toute la population », a déclaré Agnès Pannier-Runacher après la publication de ses résultats sanguins par les ONG European Environmental Bureau et ChemSec. La ministre française, ainsi que 23 autres dirigeants de l’Union européenne issus de 19 pays différents, ont participé à cette campagne de tests durant l’été. Les résultats révèlent une contamination généralisée à ces substances per- et polyfluoroalkylées.

En effet, l’ensemble de ces responsables politiques, dont 18 ministres et secrétaires d’Etat chargés de l’Environnement, sont contaminés aux PFAS, qualifiés de « pollants éternels » par France Info. Agnès Pannier-Runacher a réagi en affirmant : « Ces substances n’ont pas leur place dans notre environnement ni dans nos corps. »

Objectif de la campagne : démontrer l'étendue de la pollution

Les deux ONG et le ministre danois de l’Environnement, Magnus Heunicke, ont lancé cette campagne de tests chez les responsables politiques de l’UE en juillet dernier afin de démontrer l’étendue de cette pollution, qui peut avoir des effets délétères sur la santé. « Comme prévu, on a retrouvé des PFAS dans mon sang, » a déclaré Magnus Heunicke. « Il est crucial que l’UE prenne des mesures fortes pour éviter l’exposition continue à ces substances dangereuses. »

Vers une action européenne renforcée ?

La découverte de PFAS dans le sang des ministres de l'environnement européens pourrait inciter l'Union Européenne à adopter des mesures plus contraignantes pour limiter l'exposition de la population à ces substances nocives. La sensibilisation accrue à cette problématique pourrait également encourager les citoyens à adopter des comportements plus responsables vis-à-vis de l'environnement et de leur santé.

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