Discours de Karamoko Jean Marie Traoré à l'Assemblée Générale de l'ONU : Un Appel à l'Action Réaliste contre le Terrorisme
Karamoko Jean Marie Traoré, Ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’extérieur, a prononcé un discours ferme lors de la 80e Assemblée générale des Nations unies. Il a critiqué l'hypocrisie de ceux qui appellent à la paix tout en finançant le terrorisme, soulignant que l'Afrique, et non seulement le Sahel, est concernée par cette menace.
La critique de l'hypocrisie et l'importance de l'AES
Selon Karamoko Jean Marie Traoré, il est vain de "venir à la tribune des Nations unies pour appeler à la paix et dans les coulisses financer le terrorisme…". Il a insisté sur le fait qu'on ne peut parler de terrorisme sans inclure les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) dans la discussion, même s'ils sont actuellement suspendus de certaines instances internationales. Il a déclaré : "Même suspendus, on ne doit pas parler de nous sans nous…"
L'Afrique au cœur de la lutte contre le terrorisme
Traoré a souligné que le terrorisme n'est pas une problématique limitée au Sahel, mais une menace qui affecte l'ensemble du continent africain. Il a insisté sur la nécessité d'une approche réaliste pour combattre ce fléau, en corrigeant les erreurs d'appréciation et en sortant des narratifs préconçus. Il a insisté sur l'importance d'une immersion pour mieux comprendre les dynamiques du terrorisme et adapter les stratégies de lutte en conséquence.
Pour une approche réaliste et inclusive
Le discours de Karamoko Jean Marie Traoré met en lumière la complexité de la lutte contre le terrorisme en Afrique et la nécessité d'une approche plus inclusive et réaliste. Son appel à corriger les erreurs d'appréciation et à sortir du narratif dominant souligne l'importance d'une compréhension approfondie des réalités locales pour une réponse efficace et durable.