Koulikoro : Des camions sans freins sèment le danger
La ville de Koulikoro, située à 60 km de Bamako, est confrontée à un problème alarmant : des camions transportant du sable roulent à vive allure et souvent sans freins fonctionnels, mettant en danger la vie des habitants. Ces véhicules, utilisés pour exploiter les nombreuses carrières de sable de la région, ne respectent visiblement pas le code de la route.
L'impunité et la course au profit
Selon des témoignages recueillis sur place, les conducteurs de ces camions sont principalement motivés par l'appât du gain. Ils cherchent à maximiser le nombre d'aller-retour entre les carrières et les chantiers afin d'augmenter leurs revenus. Cette course effrénée les pousse à prendre des risques considérables, comme le souligne un jeune habitant :
« Ces conducteurs sont toujours préoccupés par le nombre d’aller-retour qu’ils doivent maximiser afin d’empocher beaucoup d’argent. C'est pourquoi ils mènent souvent cette course de folle en pleine circulation. »
Les conséquences alarmantes
Le comportement imprudent de ces chauffeurs est source d'inquiétude pour les habitants de Koulikoro. On observe des dépassements dangereux et des camions dont les freins sont défaillants. Les piétons, les enfants, les jeunes filles et les motocyclistes qui traversent la route sont particulièrement exposés. Au Mali, la vitesse excessive est une infraction grave passible d'amendes, de peines de prison et de retrait de permis. De plus, les camions en excès de vitesse sont plus susceptibles de causer des accidents, des renversements et de polluer l'environnement.
Mesures et perspectives
Il est impératif que les autorités prennent des mesures fermes pour faire respecter le code de la route par ces conducteurs et assurer la sécurité des habitants de Koulikoro. Des contrôles plus fréquents et des sanctions plus sévères sont nécessaires pour dissuader les comportements dangereux. La sensibilisation des conducteurs aux risques liés à la vitesse et au mauvais état des véhicules est également essentielle.
Source : Malijet et Mali Tribune