Mobilisation sociale du 2 octobre : Grèves et manifestations en France
Une journée de mobilisation sociale a eu lieu le 2 octobre à travers la France, à l'appel de l'intersyndicale. Les manifestations visaient à peser sur les choix budgétaires du gouvernement et à défendre les droits des travailleurs. 76 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour encadrer les près de 250 rassemblements.
Participation et Secteurs Impactés
Selon les autorités, environ 85 000 personnes ont manifesté à la mi-journée hors Paris, un chiffre en baisse par rapport à la mobilisation du 18 septembre. Plusieurs secteurs ont été touchés par les grèves, notamment la fonction publique, les transports ferroviaires, l'éducation, et les services postaux. Des perturbations ont été constatées sur certaines lignes de train et des blocages de lycées ont eu lieu.
- Le taux de grévistes dans l'éducation a varié : le ministère de l'Éducation a annoncé 6,42 % d'enseignants grévistes, tandis que le Snes-FSU a estimé ce taux à 27 % dans les collèges et lycées.
- La Tour Eiffel a été fermée au public en raison de la grève du personnel.
- La circulation des TGV et de la quasi-totalité du réseau RATP était "normale", selon le ministère des Transports.
Revendications et Réactions Politiques
Les revendications de l'intersyndicale portaient sur le projet de budget 2026, la revalorisation des salaires, la création d'emplois dans les services publics et la défense du système de retraites. Sophie Binet, de la CGT, a affirmé que la colère sociale est "énorme et n'est pas prête de s'arrêter". Sébastien Lecornu, Premier ministre, étudie des pistes de baisses de prélèvements en faveur des salariés.
Organisation | Déclaration |
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CGT (Sophie Binet) | « Les sacrifices pour le monde du travail, c’est fini. » |
CFDT (Marylise Léon) | « Le partage des efforts, c’est le mot d’ordre de cet après-midi. » |
Tensions et Encadrement Policier
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré que les forces de l'ordre "ne toléreront aucun dérapage". Un important dispositif de sécurité a été déployé, avec 76 000 policiers et gendarmes mobilisés sur l'ensemble du territoire, dont 5 000 à Paris et sa proche banlieue.