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Rihanna Annonce la Naissance de Sa Troisième Enfant, Rocki Irish Mayers, Onze Jours Après la Naissance

Published on: 26 September 2025

Rihanna Annonce la Naissance de Sa Troisième Enfant, Rocki Irish Mayers, Onze Jours Après la Naissance

Le 24 septembre 2025, sur Instagram, Rihanna, 37 ans, annonce officiellement la naissance de sa troisième enfant, un bébé fille prénommée Rocki Irish Mayers, née le 13 septembre. Onze jours de silence choisis pour préserver l’intime. Après le Super Bowl 2023 de Rihanna et le Met Gala 2025, la star démontre sa maîtrise du récit familial. Elle jongle entre son image publique et la protection des mineurs. En outre, elle réussit à concilier carrière et maternité.

Une annonce calibrée, onze jours après la naissance

L’annonce de naissance est tombée sur Instagram, au soir du 24 septembre 2025 : Rihanna, 37 ans, y a révélé la naissance de la fille d’A$AP Rocky et Rihanna, venue au monde le 13 septembre 2025. La publication Instagram, sobre, la montre tenant dans ses bras un nourrisson emmitouflé de rose. De plus, la légende mentionne le prénom du bébé et la date de naissance, rien de plus. Ce dépouillement fait partie de l’esthétique minimaliste que la chanteuse barbadienne cultive désormais. En effet, elle choisit de lever le voile sur son intimité. Elle donne, avec précision, ce qu’elle souhaite donner et pas davantage.

Annonce de naissance explicitée : une fille. Rocki Irish Mayers, née le 13 septembre 2025. Publication Instagram du 24 septembre. Troisième enfant, image maîtrisée.

La temporalité, elle aussi, est mesurée. Onze jours séparent la naissance de l’annonce. Cette latence n’a rien de fortuit. En effet, elle autorise l’entourage à savourer l’instant et permet au récit public de s’installer en deux temps : l’événement intime, puis sa mise en scène. De plus, cela rappelle que, chez Rihanna, la maîtrise de l’agenda médiatique est une seconde nature. La presse s’en est fait l’écho dès le lendemain, précisant l’âge des aînés Rza Athelston Mayers, 3 ans, et Riot Rose Mayers, 2 ans et rappelant la cohérence des prénoms, tous conduits par la lettre « R ».

Un prénom en « R », blason d’une tribu

Rocki Irish Mayers s’inscrit dans une tradition familiale désormais affichée : les prénoms commencent par « R ». Rihanna (Robyn Rihanna Fenty) et A$AP Rocky (Rakim Athelston Mayers, 36 ans) y voient un fil rouge et peut-être un clin d’œil au nom de scène du rappeur. Après RZA qui est une référence explicite au producteur du Wu-Tang Clan puis Riot Rose, déjà inspiré d’un titre de Rocky sorti à l’été 2023, voici Rocki, orthographiée avec un « i » final qui singularise l’évidence. Dans l’économie symbolique des célébrités, le prénom fait fonction d’emblème : il raconte une esthétique, un lignage, une appartenance.

On se souvient que Rihanna disait en 2024 vouloir « autant d’enfants que Dieu voudra ». Loin du slogan, cette formule illustre une vision assumée de la famille : ample, joyeuse et parfois brouillonne. En effet, elle est portée par une star qui s’est construite en bousculant les tempos. Ces tempos incluent ceux de l’industrie musicale ainsi que ceux de la vie privée. Ici, l’hommage au « R » n’est pas qu’un jeu d’initiales : il lie le couple, unifie la fratrie et dessine un récit de marque, au sens fort.

Du Super Bowl au Met Gala, quand la grossesse devient un récit

La manière compte autant que la matière. Rihanna a fait de ses grossesses des moments-spectacles. En février 2023, elle dévoile son ventre sur la scène du Super Bowl 2023 de Rihanna. Cet entracte est le plus regardé au monde. Son ventre est rouge capucine, de haut en bas, avec un mélange de distance et de grâce. Ce mélange caractérise parfaitement l’artiste. En mai 2025, elle choisit le Met Gala de New York pour confirmer qu’un troisième enfant était en route. Cet événement est un théâtre mondain où la mode pense son propre récit. Dans les deux cas, l’annonce n’est pas un accessoire : elle devient motif, matière de styliste, élément dramaturgique.

La publication Instagram du 24/09/2025 prolonge ce geste. Elle en reprend l’économie l’image d’abord, le texte en ponctuation et offre à la communauté planétaire une synchronisation : au même instant, la rumeur devient information, la photo devient preuve et le fil d’actualité, archive. À l’ère de la communication directe, la célébrité orchestre le dialogue avec le public sans intermédiaire. Ensuite, elle laisse les médias recomposer la partition.

Une trajectoire sous contrôle, entre amour et procédures

Il y a, en arrière-plan, un autre calendrier. En février 2025, A$AP Rocky a été acquitté à Los Angeles dans une affaire liée à des armes à feu des faits remontant au 06 novembre 2021. Le couple était apparu soudé. Quelques mois plus tard, l’annonce de la grossesse au Met Gala scandait une forme de retour à l’ordinaire : celui d’une vie familiale qui s’agrandit, d’un travail qui reprend ses droits, d’un récit personnel qui, à nouveau, s’écrit en public mais à son rythme.

Cette maîtrise biographique n’est pas un simple décor. Elle parle d’un professionnalisme aigu et d’une éthique du contrôle chère aux artistes. Depuis Beyoncé et sa sortie surprise de Beyoncé (2013), ces artistes ont appris à piloter la narration. Rihanna a bâti des empires Fenty Beauty, Savage X Fenty où le design du produit ne se distingue jamais de la mise en scène. L’enfantement, dans ce cadre, n’est pas marchandisé, il est contextualisé : on montre un chiffre (une date), on dit un nom, et on laisse deviner le reste.

« Qui est Rihanna ? » : une icône pop, une cheffe d’entreprise

À 37 ans, Rihanna est une icône pop dont la carrière inclut albums, tubes planétaires et tournées. De plus, elle joue un rôle de cheffe d’entreprise. Née à la Barbade, entrée très tôt dans l’industrie, elle a imposé une façon d’être artiste-entrepreneuse qui a déplacé les lignes : inclusivité des teintes de peau, corps non standardisés, narration autobiographique réinvestie par la mode et la cosmétique. Cette posture, souvent imitée, repose sur une rare autorité de style et un sens de la réserve. Paradoxalement, cela nourrit l’adhésion. En 2025, elle progresse moins par la discographie que par la curation de moments. Un show ici, une capsule là, un geste public précis, et soudain, la planète commente.

Rihanna, 37 ans : artiste et cheffe d’entreprise. Grossesses mises en scène : Super Bowl 2023, Met Gala 2025. Le contrôle guide le récit. La maternité s’écrit en public.

Dans ce dessin, la maternité n’est ni ornement ni stratégie de substitution à l’œuvre. Elle devient un chapitre d’une trajectoire. Le Super Bowl 2023 de Rihanna ne faisait pas disparaître l’artiste, mais la redéployait enceinte et en travailleuse. Elle était sur le plateau, réaffirmant qu’une femme peut chanter, diriger et gérer les contraintes physiques de la gestation. De plus, elle montrait qu’une femme peut faire spectacle. Le Met Gala 2025 prolonge cette évidence : les corps qui créent sont aussi ceux qui enfantent.

De l’ombre à la lumière : comment les stars racontent la maternité

On a longtemps dissimulé les grossesses des vedettes. Les studios hollywoodiens imposaient le silence, la discrétion, les stratagèmes de cameraman. L’époque a changé. Sans doute, la circulation des images rend le secret plus difficile à préserver. Surtout parce que des artistes ont décidé de reprendre le pouvoir narratif. L’annonce n’est plus un dégât de paparazzade, elle devient prise de parole. Les réseaux sociaux ont ici fait bascule : ils permettent le contrôle du cadrage, du moment, de la portée.

Maternité et célébrité, équilibre subtil. Dire l’essentiel sans tout livrer. Respect des mineurs, pas de détails superflus. Éthique de l’image, responsabilité partagée.

Cette bascule n’est pas sans ambiguïté. Raconter sa maternité n’est pas la mettre en scène au sens spectaculaire du terme. C’est, pour certaines, affirmer un droit à la visibilité, dire son corps, ses fatigues, ses joies. Pour d’autres, c’est préserver des zones d’ombre. Rihanna épouse la seconde voie : elle montre l’essentiel et protége le reste. Ni prénom du médecin, ni nom de la maternité, ni détails sur l’accouchement. Un visage, une date, une lettre qui fait signe, et c’est tout.

Conciliation : berceau, studio, scène

Le cas Rihanna relance une question sociétale qui dépasse la seule sphère des célébrités : comment concilier travail et maternité ? Dans la musique, où la disponibilité est reine, l’agenda des tournées bouscule la vie familiale. Beaucoup de chanteuses en témoignent : la nécessité d’un entourage solide, la logistique des déplacements, la gestion des absences. Rihanna a choisi une autre temporalité : moins d’albums, plus de projets ciblés, des apparitions fortes. Cette stratégie, lisible depuis 2016, éclaire sa façon d’embrasser la parentalité.

Femmes actives : conciliation au quotidien. Rihanna assume un tempo moins continu. Projets ciblés, apparitions fortes. Le travail s’ajuste au berceau.

Il ne s’agit pas de dresser un modèle, encore moins un prescrit. Chaque femme compose avec sa réalité sociale, économique, intime. Mais nombre d’actives se reconnaissent dans cette idée : la carrière n’est pas un couloir, elle peut se faire plateaux, paliers, respirations. La pop star, souvent sommée de produire à cadence continue, assume les blancs de sa chronologie. Cela a valeur d’exemple, au sens faible et non normatif du terme. C’est une manière de dire : la réussite supporte les pauses.

Les enfants et la limite : questions d’éthique et de droit

Reste l’angle éthique. Lorsque l’on prononce le prénom d’un mineur, on touche à la vie privée. Lorsque l’on diffuse un cliché, fût-il soigneusement cadré, on expose une identité. Rihanna, ici, s’en tient à des informations minimales : pas d’horaires, pas de localisation précise, pas de données médicales. Elle masque ce qui doit l’être et ne montre pas les traits du visage avec insistance. Elle entoure l’enfant d’une couverture, qui est aussi une protection. La responsabilité est partagée : celle des parents, bien sûr, et celle des médias aussi. Ils doivent éviter la surenchère des détails inutiles et respecter un périmètre de pudeur.

Il faut le rappeler : le droit à l’image des enfants n’est pas une matière décorative. En France, la jurisprudence veille, et les rédactions ont appris à flouter, anonymiser, cadrer au plus juste. La célébrité ne défait pas ces garanties, elle les rend plus nécessaires. En publiant elle-même la photo, Rihanna fixe un niveau d’exposition. Aux médias d’en rester là, sans forcer le trait.

Droit à l’image des mineurs : ce que dit la loi, ce que dit le juge

Le débat public ne se réduit pas aux usages des célébrités. Il s’enracine dans un cadre juridique en mouvement. Depuis la loi n° 2024-120 du 19 février 2024, le Code civil affirme un principe important. « Les parents protègent en commun le droit à l’image de leur enfant mineur ». Cela est en lien avec le droit au respect de la vie privée consacré par l’article 9. En cas de désaccord, le juge aux affaires familiales peut intervenir. L’enfant est associé selon son âge et sa maturité. Le texte renforce aussi l’arsenal pénal et administratif pour faire cesser les atteintes (voir Légifrance : loi et article 372-1).

La France encadre l’exploitation commerciale de l’image des mineurs sur les plateformes depuis la loi n° 2020-1266 du 19 octobre 2020. Cette loi prévoit des autorisations nécessaires et des revenus consignés. Elle impose également des obligations spécifiques pour les diffuseurs. C’est un jalon important à l’heure des “momfluencers” et des comptes familiaux monétisés.

La jurisprudence civile a, depuis longtemps, établi la nécessité d’un consentement parental pour diffuser l’image d’un enfant. En cas de désaccord, le juge peut autoriser ou interdire une publication. Une synthèse doctrinale revient sur ces décisions (CA Paris, 25 avril 2000, etc.) : La doctrine cite des décisions de cour d’appel (Paris, 25 avril 2000) et de tribunaux reconnaissant l’atteinte à la vie privée. Cela se produit dès lors que l’un des parents s’y oppose. Sur le plan institutionnel, la CNIL déconseille de publier des photos d’enfants sur des profils publics. Elle fournit aussi des recommandations pratiques comme le paramétrage, le floutage et l’anonymisation. Par ailleurs, le Conseil de l’Europe rappelle que l’environnement numérique doit être « sûr, protégé et stimulant ». Cela concerne tous les enfants.

Ce que dit la recherche : médiatisation des grossesses et “sharenting”

La mise en visibilité de la maternité par des artistes comme Rihanna s’inscrit dans une économie de l’attention. Les chercheurs y voient une articulation entre récit biographique, contrôle d’image et marchés culturels. Les travaux d’Alicia Blum-Ross et Sonia Livingstone sur le “sharenting” montrent que les parents, célèbres ou non, arbitrent sans cesse entre mise en scène de soi et protection de l’enfant : raconter son rôle de parent expose inévitablement une part de la vie du mineur et soulève des dilemmes éthiques.

L’anthropologue Crystal Abidin décrit, de son côté, la montée d’une “micro-microcélébrité” des bébés en ligne : des enfants visibles, parfois marqués par des codes de marque (prénoms, palettes, scénographies), au cœur d’écosystèmes où l’intime devient capital symbolique. Elle analyse aussi le travail de visibilité et l’amateurisme calibré qui rendent ces récits crédibles sans paraître promotionnels. Les revues de littérature récentes sur les influenceurs en contexte de grossesse et de post-partum soulignent, elles, des effets sur les représentations et parfois sur les décisions des parents, d’où l’intérêt d’un regard critique et d’un accompagnement médical.

Une histoire qui continue

L’arrivée de Rocki Irish Mayers ne clôt rien, elle ajoute un chapitre. RZA et Riot Rose composent avec elle une fratrie rapprochée, comme Rihanna l’avait laissé entendre. Le père, ASAP Rocky poursuit ses projets. En effet, il est désormais libéré d’une affaire qui l’a occupé jusqu’en février 2025. Par ailleurs, la famille Rihanna A$AP Rocky avance discrète et solide entre Los Angeles et New York, inventant sa normalité.

Reste le travail. On guettera la musique, les collaborations, les spectacles. On observera surtout la manière dont Rihanna continuera d’écrire sa vie en public : par touches, par signaux, par images qui deviennent des moments. La naissance de Rocki appartient à cette grammaire : un prénom, une photo, une date et une promesse celle d’une histoire qui se déploie tranquillement au rythme d’une femme qui décide.

[SRC] https://www.ecostylia.com/fr/rihanna-troisieme-bebe/

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