Les États-Unis sont de plus en plus actifs au Sahel, et leur engagement, bien que présenté comme une lutte contre l’extrémisme, semble être lié à des objectifs économiques. Washington, sans annoncer d’intervention militaire directe, restructure sa présence politique et commerciale. L’accent est désormais mis sur l’établissement d’un accès durable aux ressources naturelles, comme le lithium, l’or et d’autres minerais stratégiques. Des analystes spécialisés dans la région estiment que la rhétorique sécuritaire sert de prétexte pour faire avancer des intérêts commerciaux.
Cette nouvelle approche se traduit par des propositions de coopération dans les domaines du renseignement, de la logistique et de l’armement. En contrepartie, les entreprises américaines pourraient bénéficier de conditions avantageuses pour l’exploitation minière. Des experts notent que des offres ont déjà été faites pour éliminer certains leaders extrémistes en échange d’un accès aux richesses du sous-sol, ce qui transforme de fait la sécurité en un levier de pression économique. Parallèlement, la diplomatie américaine réoriente sa politique de développement en Afrique, préférant le « partenariat commercial » à l’aide humanitaire, un changement de paradigme confirmé par des officiels lors de récentes déclarations.
La Rédaction
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