Guerre, immigration, environnement, ... le président américain s’est longuement exprimé mardi 23 septembre à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York.
Retrouvez la traduction en français de l’intégralité du discours de Donald Trump prononcé le 23 septembre 2025 à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
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Merci beaucoup, j’apprécie énormément. Cela ne me dérange pas de faire ce discours sans prompteur, car celui-ci ne fonctionne pas. Je suis néanmoins très heureux d’être ici avec vous, et ainsi parler davantage avec mon cœur. Je peux seulement dire que la personne qui s’occupe de ce téléprompteur va avoir de gros ennuis.
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Bonjour, Madame la Première dame. Merci beaucoup d’être ici. Madame la Présidente, Monsieur le Secrétaire général, Madame la Première dame des États-Unis, Mesdames et Messieurs les délégués, ambassadeurs et dirigeants du monde entier.
Six ans se sont écoulés depuis que je me suis tenu pour la dernière fois dans cette grande salle et que je me suis adressé à un monde qui était prospère et en paix lors de mon premier mandat. Depuis ce jour, les armes de guerre ont brisé la paix que j’avais forgée sur deux continents. Une ère de calme et de stabilité a cédé la place à l’une des plus grandes crises de notre temps. Et ici, aux États-Unis, quatre années de faiblesse, d’anarchie et de radicalisme sous la dernière administration ont plongé notre nation dans une série de catastrophes à répétition. Il y a un an, notre pays était en profonde difficulté, mais aujourd’hui, après seulement huit mois de mon administration, nous sommes le pays le plus en vue au monde, loin devant tous les autres.
L’Amérique est bénie avec l’économie la plus forte, les frontières les plus solides, l’armée la plus puissante, les amitiés les plus solides et l’esprit le plus fort de toutes les nations sur la face de la terre.
C’est en effet l’âge d’or de l’Amérique. Nous sommes en train de renverser rapidement la catastrophe économique dont nous avons hérité de l’administration précédente, y compris les hausses de prix ruineuses et l’inflation record, une inflation comme nous n’en avons jamais connu auparavant. Sous ma direction, les coûts de l’énergie ont baissé, les prix de l’essence ont baissé, les prix des produits alimentaires ont baissé, les taux hypothécaires ont baissé et l’inflation a été vaincue.
La seule chose qui a augmenté, c’est le marché boursier, qui vient d’atteindre un niveau record. En fait, il a atteint un niveau record 48 fois au cours de la dernière période. La croissance est en hausse. Le secteur manufacturier est en plein essor. Le marché boursier, comme je l’ai dit, se porte mieux que jamais. Et vous tous dans cette salle en bénéficiez, presque tous. Et surtout, les salaires des travailleurs augmentent au rythme le plus rapide depuis plus de 60 ans, et c’est ça qui compte, n’est-ce pas ?
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Au cours des quatre années du président Biden, nous avons enregistré moins de 1000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux États-Unis. En seulement huit mois depuis mon entrée en fonction, nous avons obtenu des engagements et des fonds déjà versés pour un montant de 17.000 milliards de dollars. Pensez à ça : quatre ans, moins de 1000 milliards. Huit mois, plus de 17.000 milliards de dollars sont investis aux États-Unis, et ça afflue maintenant de toutes les régions du monde. Nous avons mis en œuvre les plus importantes réductions d’impôts et les plus importantes réductions de réglementations de l’histoire des États-Unis, faisant de ce pays, une fois de plus, le meilleur endroit au monde pour faire des affaires. Et beaucoup de personnes présentes dans cette salle investissent aux États-Unis, et cela s’est avéré être un très bon investissement au cours de ces huit derniers mois. Au cours de mon premier mandat, j’ai bâti la plus grande économie de l’histoire du monde. Nous avons la meilleure économie de l’histoire du monde, et je refais la même chose, mais cette fois-ci, c’est encore plus grand et encore mieux. Les chiffres dépassent de loin les records de mon premier mandat.
À notre frontière sud, nous avons réussi à repousser une invasion colossale. Et depuis quatre mois, soit quatre mois consécutifs, le nombre d’étrangers illégaux admis et entrant dans notre pays est de zéro. Difficile à croire, car quand vous regardez il y a seulement un an, des millions et des millions de personnes affluaient de partout dans le monde, des prisons, des institutions psychiatriques, des trafiquants de drogue, ils venaient de partout dans le monde, ils affluaient dans notre pays grâce à la politique ridicule d’ouverture des frontières de l’administration Biden. Notre message est très simple. Si vous entrez illégalement aux États-Unis, vous irez en prison ou vous retournerez d’où vous venez, voire plus loin encore, vous savez ce que cela signifie.
Je veux remercier le Salvador pour le travail professionnel qu’il a accompli en accueillant et en emprisonnant tant de criminels entrés dans notre pays. C’est sous l’administration précédente que leur nombre a atteint un niveau record, et ils sont tous en train d’être expulsés. Nous n’avons pas le choix, et les autres pays n’ont pas le choix, car ils se trouvent exactement dans la même situation avec l’immigration. Cela détruit vos pays et vous devez faire quelque chose. Sur la scène internationale, l’Amérique est à nouveau respectée comme elle ne l’a jamais été avant. Il y a deux ans, trois ans, quatre ans ou un an, nous étions la risée du monde entier. Lors du sommet de l’OTAN en juin, pratiquement tous les membres de l’OTAN se sont officiellement engagés, à ma demande, à augmenter leurs dépenses de défense de 2 % à 5 % du PIB, rendant notre alliance beaucoup plus forte et plus puissante qu’elle ne l’a jamais été.
En mai, je me suis rendu au Moyen-Orient pour rendre visite à mes amis et reconstruire nos partenariats dans le Golfe. Et nos relations privilégiées avec l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis et d’autres pays sont aujourd’hui, je pense, plus étroites que jamais. Mon administration a négocié un accord commercial historique après l’autre, notamment avec le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, le Vietnam, l’Indonésie, les Philippines, la Malaisie et bien d’autres pays. De même, en seulement sept mois, j’ai mis fin à sept guerres interminables. Ils disaient qu’elles étaient interminables. Vous ne parviendriez jamais à les résoudre. Certaines duraient depuis 31 ans, deux d’entre elles, 31 ans, imaginez un peu, 31 ans. L’une durait depuis 36 ans, l’autre depuis 28 ans. J’ai mis fin à sept guerres. Et dans tous les cas, elles faisaient rage avec quelques milliers de personnes tuées. Cela inclut le Cambodge et la Thaïlande, le Kosovo et la Serbie, le Congo et le Rwanda, une guerre violente et cruelle. Le Pakistan et l’Inde, Israël et l’Iran, l’Égypte et l’Éthiopie, ainsi que l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Tous ceux-là. Aucun président ni premier ministre, et d’ailleurs, aucun autre pays, n’a jamais fait quoi que ce soit de semblable, et je l’ai fait en seulement sept mois. Cela ne s’est jamais produit auparavant. Il n’y a jamais rien eu de tel. Je suis très honoré d’avoir accompli cela. C’est dommage que j’aie dû faire ces choses à la place des Nations Unies. Et malheureusement, dans tous les cas, les Nations Unies n’ont même pas essayé d’aider. J’ai mis fin à sept guerres, négocié avec les dirigeants de chacun de ces pays, et je n’ai jamais reçu un seul appel téléphonique des Nations unies pour m’offrir leur aide afin de terminer l’accord. Tout ce que j’ai obtenu des Nations Unies, c’est un escalator qui s’est arrêté en plein milieu. Si la remière Dame n’avait pas été en pleine forme, elle serait tombée. Mais elle est en pleine forme.
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Nous sommes tous les deux en bonne forme, nous sommes tous les deux debout. Et puis, un téléprompteur qui ne fonctionnait pas. Voilà les deux choses que j’ai eues des Nations Unies : un mauvais escalator et un mauvais téléprompteur. Merci beaucoup. Au fait, il fonctionne maintenant. Il vient de se remettre en marche. Merci. Je pense que je devrais juste faire autrement. C’est plus facile. Merci beaucoup. Je n’y ai pas pensé à ce moment-là parce que j’étais trop occupé à sauver des millions de vies, c’est-à-dire à sauver et mettre fin à ces guerres, mais plus tard, j’ai réalisé que les Nations Unies n’étaient pas là pour nous. Elles n’étaient pas là. J’y ai vraiment pensé après coup, pas pendant. Pas pendant ces négociations, qui n’étaient pas faciles.
Dans ce cas, quel est le but des Nations Unies ? L’ONU a un potentiel énorme. Je l’ai toujours dit. Elle a un potentiel énorme, énorme, mais elle est loin d’être à la hauteur de ce potentiel. Pour l’essentiel, du moins pour l’instant, tout ce qu’elle semble faire, c’est rédiger une lettre très ferme, puis ne jamais donner suite à cette lettre.
Ce ne sont que des paroles vides, et les paroles vides ne résolvent pas les guerres. La seule chose qui résout les guerres, c’est l’action. Aujourd’hui, après avoir mis fin à toutes ces guerres et négocié les accords d’Abraham, ce qui est une chose très importante pour laquelle notre pays n’a reçu aucun crédit, ne reçoit jamais de crédit. Tout le monde dit que je devrais recevoir le prix Nobel de la paix pour chacune de ces réalisations, mais pour moi, le véritable prix sera les fils et les filles qui vivent pour grandir avec leurs mères et leurs pères, car des millions de personnes ne sont plus tuées dans des guerres interminables et sans gloire. Ce qui m’importe, ce n’est pas de gagner des prix. C’est de sauver des vies. Nous avons sauvé des millions et des millions de vies grâce aux sept guerres, et nous en avons d’autres en cours, vous le savez.
Il y a de nombreuses années, un promoteur immobilier très prospère de New York, connu sous le nom de Donald J. Trump, a fait une offre pour la rénovation et la reconstruction de ce bâtiment des Nations Unies. Je m’en souviens très bien. À l’époque, j’avais dit que je le ferais pour 500 millions de dollars, en reconstruisant tout. Ce serait magnifique. Je disais : « Je vais vous donner des sols en marbre, ils vont vous donner du terrazzo. » Le meilleur de tout. « Vous allez avoir des murs en acajou, eux vous donneront du plastique. » Mais ils ont décidé d’aller dans une autre direction, qui était beaucoup plus coûteuse à l’époque, et qui a en fait donné un produit de qualité bien inférieure. Et j’ai réalisé qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient en matière de construction, que leurs concepts architecturaux étaient complètement faux et que le produit qu’ils proposaient de construire était si mauvais et si coûteux qu’il allait leur coûter une fortune. Et j’ai dit : « Attendez de voir les dépassements de coûts. » Eh bien, j’avais raison. Ils ont eu d’énormes dépassements de coûts et ont dépensé entre deux et quatre milliards de dollars pour le bâtiment, sans même obtenir les sols en marbre que je leur avais promis.
Vous marchez sur du terrazzo. Vous l’avez remarqué ? Pour ma part, franchement, quand je regarde le bâtiment et que je reste coincé dans l’escalator, ils n’ont toujours pas fini le travail. Ils n’ont toujours pas fini. Cela fait des années. Le projet était tellement corrompu que le Congrès m’a demandé de témoigner devant lui au sujet de l’énorme gaspillage d’argent, car il s’est avéré qu’il n’avait aucune idée de ce dont il s’agissait, mais savait que le montant se situait entre 2 et 4 milliards de dollars, contre 500 millions avec une garantie, mais il n’en avait aucune idée. Et j’ai dit : « Cela coûte bien plus que 5 milliards de dollars. » Malheureusement, beaucoup de choses se passent ainsi aux Nations unies, mais à une échelle encore plus grande, beaucoup plus grande, très triste de voir comment l’ONU pourrait jouer un rôle productif.
Je suis venu ici aujourd’hui pour offrir le leadership et l’amitié des États-Unis à tous les pays de cette assemblée qui sont prêts à se joindre à nous pour forger un monde plus sûr et plus prospère. Et c’est un monde dans lequel nous serons beaucoup plus heureux. Un avenir nettement meilleur est à notre portée, mais pour y parvenir, nous devons rejeter les mauvaises approches du passé et travailler ensemble pour faire face à certaines des plus grandes menaces de l’histoire. Il n’y a pas de danger plus grave pour notre planète aujourd’hui que les armes les plus puissantes et les plus destructrices jamais conçues par l’homme, dont les États-Unis, comme vous le savez, possèdent un grand nombre.
Tout comme je l’ai fait lors de mon premier mandat, j’ai fait de la lutte contre ces menaces une priorité absolue, à commencer par l’Iran. Ma position est très simple : le premier sponsor mondial du terrorisme ne peut en aucun cas être autorisé à posséder l’arme la plus dangereuse qui soit. C’est pourquoi, peu après mon entrée en fonction, j’ai envoyé au soi-disant Guide suprême une lettre contenant une offre généreuse. Je lui ai promis une coopération totale en échange de la suspension du programme nucléaire iranien. La réponse du régime a été de poursuivre ses menaces constantes à l’encontre de ses voisins et des intérêts américains dans toute la région, ainsi que de certains grands pays situés à proximité.
Aujourd’hui, la plupart des anciens commandants militaires iraniens, je peux même dire la quasi-totalité d’entre eux, ne sont plus parmi nous, ils sont morts. Et il y a trois mois, lors de l’opération Midnight Hammer, sept bombardiers américains B-2 ont largué 14 bombes pénétrantes de 13 tonnes sur les principales installations nucléaires iraniennes, les détruisant totalement. Aucun autre pays au monde n’aurait pu faire ce que nous avons fait. Aucun autre pays n’a l’équipement pour faire ce que nous avons fait. Nous avons les armes les plus puissantes au monde. Nous détestons les utiliser, mais nous avons fait ce que les gens voulaient faire depuis 22 ans.
Avec la capacité d’enrichissement nucléaire de l’Iran détruite, j’ai immédiatement négocié la fin de la guerre de 12 jours, comme on l’appelle, entre Israël et l’Iran, les deux parties acceptant de ne plus se battre.
Comme tout le monde le sait, je me suis également profondément engagé dans la recherche d’un cessez-le-feu à Gaza, nous devons y parvenir, nous devons y parvenir. Malheureusement, le Hamas a rejeté à plusieurs reprises des offres raisonnables de paix, et nous ne pouvons pas oublier le 7 octobre, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, comme pour encourager la poursuite du conflit, certains membres de cette assemblée cherchent à reconnaître unilatéralement un État palestinien. La récompense serait trop importante pour les terroristes du Hamas pour leurs atrocités. Ce serait une récompense pour ces horribles atrocités, y compris celles du 7 octobre, alors même qu’ils refusent de libérer les otages ou d’accepter un cessez-le-feu. Au lieu de céder au Hamas et de lui donner autant parce qu’il a pris tant, il a pris tant, cela aurait pu être résolu depuis longtemps, mais au lieu de céder aux demandes de rançon du Hamas, ceux qui veulent la paix devraient s’unir autour d’un seul message : libérez les otages maintenant. Libérez simplement les otages maintenant. Merci.
Comme nous devons nous unir, et nous nous unirons, nous devons agir, nous devons arrêter la guerre à Gaza. Nous devons l’arrêter. Nous devons agir. Nous devons négocier, immédiatement, nous devons négocier la paix. Nous devons récupérer les otages. Nous voulons les 20. Nous ne voulons pas deux ou quatre. Comme vous le savez, avec l’aide de Steve Witkoff et d’autres personnes qui nous ont aidés, Marco Rubio, nous avons récupéré la plupart d’entre eux. Nous nous sommes impliqués dans tous les cas, mais j’ai toujours dit que les 20 derniers seraient les plus difficiles, et c’est exactement ce qui s’est passé. Nous devons les récupérer maintenant. Nous ne voulons pas en récupérer deux, puis deux autres, puis un, puis trois, et ainsi de suite. Non, nous voulons les récupérer tous.
Et nous voulons aussi récupérer les 38 corps. Les parents sont venus me voir et ils veulent les récupérer, ils les veulent très vite et très fort, comme s’ils étaient encore en vie. Ils les veulent. Ils les veulent autant que si leur fils ou fille étaient encore en vie.
Je me suis également efforcé sans relâche de mettre fin aux massacres en Ukraine. Je pensais que ce serait la plus facile des sept guerres que j’ai arrêtées, en raison de mes relations avec le président Poutine, qui ont toujours été bonnes. Je pensais que ce serait la plus facile. Mais en temps de guerre, on ne sait jamais ce qui va se passer. Il y a toujours beaucoup de surprises, bonnes ou mauvaises. Tout le monde pensait que la Russie gagnerait cette guerre en trois jours, mais cela ne s’est pas passé ainsi. Cela devait être une petite escarmouche rapide. Cela ne donne pas une bonne image de la Russie, cela lui donne une mauvaise image.
Peu importe ce qui se passera à partir de maintenant, cela aurait dû prendre quelques jours, certainement moins d’une semaine, et ils se battent depuis trois ans et demi, tuant entre 5000 et 7000 personnes, principalement de jeunes soldats, principalement des soldats des deux côtés, chaque semaine, entre 5000 et 7000 jeunes gens meurent. Et certains dans les villes, en nombre beaucoup plus restreint, là où des roquettes sont tirées, où des drones sont largués. Cette guerre n’aurait jamais commencé si j’avais été président. C’était une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Cela vous montre ce qu’est le leadership, ce qu’un mauvais leadership peut faire à un pays. Regardez ce qui est arrivé aux États-Unis et regardez où nous en sommes aujourd’hui, en si peu de temps. La seule question qui se pose maintenant est de savoir combien d’autres vies seront inutilement perdues des deux côtés.
La Chine et l’Inde sont les principaux bailleurs de fonds de la guerre en cours, car elles continuent d’acheter du pétrole russe. Mais, de manière inexcusable, même les pays de l’OTAN n’ont pas beaucoup réduit leurs achats d’énergie et de produits énergétiques russes, ce que j’ai découvert, comme vous le savez, il y a environ deux semaines et qui m’a déplu. Réfléchissez-y, ils financent la guerre contre eux-mêmes. Qui a déjà entendu parler d’une telle chose ?
Si la Russie n’est pas prête à conclure un accord pour mettre fin à la guerre, les États-Unis sont tout à fait disposés à imposer une série de droits de douane très élevés, qui, je pense, mettraient très rapidement fin au bain de sang. Mais pour que ces droits de douane soient efficaces, les nations européennes, vous tous qui êtes réunis ici aujourd’hui, devraient se joindre à nous et adopter exactement les mêmes mesures. Je veux dire, vous êtes beaucoup plus proches de la ville. Il y a un océan entre nous, vous êtes juste là, et l’Europe doit passer à la vitesse supérieure. Elle ne peut pas continuer à faire ce qu’elle fait. Elle achète du pétrole et du gaz à la Russie alors qu’elle se bat contre la Russie.
C’est embarrassant pour eux, et cela les a beaucoup embarrassés quand je l’ai découvert. Je peux vous le dire. Mais ils doivent immédiatement cesser tout achat d’énergie à la Russie. Sinon, nous perdons tous beaucoup de temps. Je suis donc prêt à en discuter. Nous allons en discuter aujourd’hui avec les nations européennes toutes réunies ici. Je suis sûr qu’ils sont ravis de m’entendre parler de cela, mais c’est ainsi. J’aime dire ce que je pense et dire la vérité.
Alors que nous cherchons aujourd’hui à réduire la menace que représentent les armes dangereuses, j’appelle également toutes les nations à se joindre à nous pour mettre fin une fois pour toutes au développement des armes biologiques, qui sont terribles, et des armes nucléaires, qui sont encore pires. Nous voulons mettre fin au développement des armes nucléaires. Nous le savons, je le sais, et je le vois tout le temps : « Monsieur, voulez-vous voir ? » Et je regarde des armes si puissantes que nous ne pouvons tout simplement pas les utiliser. Si jamais nous les utilisions, le monde pourrait littéralement prendre fin. Il n’y aurait plus d’Organisation des Nations Unies dont on pourrait parler. Il n’y aurait plus rien.
Il y a quelques années à peine, des expériences imprudentes menées à l’étranger ont provoqué une pandémie mondiale dévastatrice. Pourtant, malgré cette catastrophe mondiale, de nombreux pays poursuivent des recherches extrêmement risquées sur les armes biologiques et les agents pathogènes artificiels. C’est incroyablement dangereux. Afin de prévenir d’éventuelles catastrophes, j’annonce aujourd’hui que mon administration mènera une initiative internationale visant à faire respecter la convention sur les armes biologiques, qui réunira les principaux dirigeants mondiaux afin de mettre en place un système de vérification par IA auquel tout le monde pourra se fier. J’espère que l’ONU pourra jouer un rôle constructif et que ce projet sera l’un des premiers projets menés dans le domaine de l’IA. Voyons voir s’il est aussi efficace que beaucoup le prétendent, car beaucoup de gens disent qu’il pourrait être l’une des plus grandes avancées jamais réalisées, mais qu’il peut aussi être dangereux. Il pourrait toutefois être extrêmement utile et bénéfique, et ce projet en serait un exemple.
Non seulement l’ONU ne résout pas les problèmes qu’elle devrait résoudre, mais trop souvent, elle en crée de nouveaux que nous devons résoudre. Le meilleur exemple est la question politique numéro un de notre époque, la crise de l’immigration incontrôlée. Elle est incontrôlée. Vos pays sont en train d’être ruinés. Les Nations unies financent une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières. En 2024, l’ONU a prévu un budget de 372 millions de dollars en aide financière pour soutenir environ 624.000 migrants qui se rendent aux États-Unis. Pensez-y, l’ONU soutient des personnes qui entrent illégalement aux États-Unis, et ensuite, c’est à nous de les expulser. L’ONU a également fourni de la nourriture, des abris, des moyens de transport et des cartes de débit à des étrangers en situation irrégulière, pouvez-vous le croire, alors qu’ils s’apprêtent à infiltrer notre frontière sud.
Des millions de personnes ont franchi cette frontière sud. Il y a tout juste un an, des millions et des millions de personnes affluaient, 25 millions au total au cours des quatre années de l’administration incompétente de Biden, et maintenant, nous avons mis fin à cela. Totalement mis fin. En fait, ils ne viennent même plus parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas passer. Mais ce qui s’est passé est totalement inacceptable. L’ONU est censée empêcher les invasions, pas les créer ni les financer. Aux États-Unis, nous rejetons l’idée que des masses de personnes venues de pays étrangers puissent être autorisées à traverser la moitié du globe, piétiner nos frontières, violer notre souveraineté, commettre des crimes sans vergogne et épuiser notre filet de sécurité sociale.
Nous avons réaffirmé que l’Amérique appartient au peuple américain, et j’encourage tous les pays à prendre également position pour défendre leurs citoyens. Vous devez le faire, car je le vois. Je ne cite pas de noms. Je le vois et je peux dénoncer chacun d’entre eux. Vous détruisez vos pays. Ils sont en train d’être détruits. L’Europe est en grande difficulté. Elle a été envahie par une vague d’immigrants clandestins comme on n’en a jamais vu auparavant. Les immigrants clandestins affluent en Europe, et personne ne fait rien pour changer cela, pour les expulser. Ce n’est pas viable. Et parce qu’ils choisissent d’être politiquement corrects, ils ne font absolument rien à ce sujet.
Et je dois dire que je regarde Londres, où vous avez un maire épouvantable, un maire vraiment épouvantable, et où tout a tellement changé, tellement changé. Maintenant, ils veulent instaurer la charia, mais vous êtes dans un pays différent, vous ne pouvez pas faire ça. L’immigration et leurs idées suicidaires vont causer la mort de l’Europe occidentale si rien n’est fait immédiatement. Cela ne peut pas durer. Ce qui rend le monde si beau, c’est que chaque pays est unique, mais pour que cela reste ainsi, chaque nation souveraine doit avoir le droit de contrôler ses propres frontières. Vous avez le droit de contrôler vos frontières, comme nous le faisons actuellement, et de limiter le nombre de migrants entrant dans votre pays et pris en charge par les citoyens qui y vivaient et qui ont construit cette nation à l’époque. Ils ont versé leur sang, leur sueur, leurs larmes et leur argent dans ce pays, et maintenant ils sont ruinés.
Les nations fières doivent être autorisées à protéger leurs communautés et à empêcher leurs sociétés d’être submergées par des personnes qu’elles n’ont jamais vues auparavant, avec des coutumes, des religions et tout le reste différents. Lorsque des migrants ont enfreint la loi, déposé de fausses demandes d’asile ou demandé le statut de réfugié pour des raisons illégitimes, ils devraient, dans de nombreux cas, être immédiatement renvoyés chez eux. Et même si nous aurons toujours un grand cœur pour les lieux et les personnes qui sont en difficulté et qui font preuve d’une véritable compassion, des réponses seront apportées. Nous devons résoudre le problème et nous devons le résoudre dans leurs pays, sans créer de nouveaux problèmes dans les nôtres. Et nous aidons beaucoup de pays qui ne sont tout simplement plus en mesure d’envoyer leurs ressortissants. Auparavant, ils nous les envoyaient par caravanes de 25.000 ou 30.000 personnes, ces caravanes massives qui affluaient dans notre pays, sans aucun contrôle ni vérification, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Selon le Conseil de l’Europe, en 2024, près de 50 % des détenus dans les prisons allemandes étaient des ressortissants étrangers ou des migrants. En Autriche, 53 % des personnes incarcérées provenaient d’autres pays que celui où elles se trouvaient actuellement. En Grèce, ce chiffre était de 54 %. Et en Suisse, la belle Suisse, 72 % des personnes incarcérées sont originaires d’autres pays. Lorsque vos prisons sont remplies de soi-disant demandeurs d’asile qui ont remercié votre gentillesse, et c’est ce qu’ils ont fait, ils ont remercié votre gentillesse par des crimes, il est temps de mettre fin à l’expérience ratée des frontières ouvertes. Vous devez y mettre fin maintenant. Je le vois, je peux vous le dire.
Je suis vraiment doué pour ce genre de choses. Vos pays vont droit en enfer. Aux États-Unis, nous avons pris des mesures audacieuses pour mettre rapidement fin à l’immigration incontrôlée. Dès que nous avons commencé à détenir et à expulser tous ceux qui franchissaient la frontière et à renvoyer les étrangers en situation irrégulière hors des États-Unis, ils ont tout simplement cessé de venir. Ils ne viennent plus. On nous en attribue beaucoup de mérite, mais ils ne viennent plus. Il s’agissait d’un acte humanitaire pour toutes les personnes concernées, car pendant le voyage, des milliers de personnes mouraient chaque semaine. Des femmes étaient violées. Personne n’avait jamais vu une telle chose. Violées, horriblement battues, violées. Le voyage, le trajet, était long, c’était une longue marche. C’était un voyage long et pénible, et c’était aussi une victoire historique contre la traite des êtres humains dans toute la région.
Ce que nous avons fait était une victoire et nous avons sauvé la vie de tant de personnes qui n’auraient pas fait le voyage. Ce voyage était semé de morts. Semé de morts. Des cadavres partout. Tout au long des routes de la jungle pour venir. Ils traversent la jungle, ils traversent des zones si chaudes qu’on ne peut pas respirer. Ils mouraient de suffocation, dans des zones si chaudes qu’on ne pouvait pas respirer. Des cadavres partout. En les empêchant de venir, nous sauvons un nombre considérable de vies. Mon équipe a fait un travail fantastique, et le public américain est d’accord avec cela.
Je veux dire, j’étais très fier de voir ce matin que j’ai obtenu des résultats records dans les sondages. Cela s’explique en partie par ce que nous avons fait à la frontière. Je suppose que l’autre partie est due à ce que nous avons fait dans le domaine économique. Les politiques de Joe Biden ont donné du pouvoir aux gangs meurtriers, aux passeurs d’êtres humains, aux trafiquants d’enfants, aux cartels de la drogue et aux prisonniers. Des prisonniers venus du monde entier. L’administration précédente a également perdu près de 300.000 enfants. Pensez-y. Elle a perdu plus de 300.000 enfants, de petits enfants qui ont été victimes de trafic vers les États-Unis sous la surveillance de Biden, dont beaucoup ont été violés, exploités, maltraités et vendus. Vendus. Personne n’en parle. Les fausses nouvelles n’en parlent pas, tout comme elles ne parlent pas des nombreux autres jeunes enfants disparus ou morts.
Nous avons retrouvé beaucoup de ces enfants et nous les renvoyons chez eux, nous les renvoyons à leurs parents. Ils disent que personne ne sait qui ils sont. Ils ont dit : « D’où venez-vous ? » Et ils nous ont donné un pays, nous avons fait des recherches et nous avons trouvé la réponse, ou nous les avons ramenés chez eux. La mère et le père se sont précipités vers la porte, les larmes aux yeux. Ils n’arrivaient pas à croire qu’ils revoyaient leur fils ou leur fille, leur petit garçon ou leur petite fille. Nous en avons déjà aidé près de 30.000. Tout système qui entraîne un trafic massif d’enfants est intrinsèquement mauvais, mais c’est exactement ce qu’a fait le programme migratoire mondialiste, et c’est de cela qu’il s’agit.
En Amérique, comme vous le savez, cette époque est révolue. L’administration Trump travaille et nous continuons à travailler pour traquer les malfaiteurs qui sont à l’origine de ce problème. Et aussi, comme je l’ai dit, pour récupérer les 30.000 enfants que nous avons déjà renvoyés. Je pense que nous allons en trouver d’autres... Nous allons en trouver beaucoup. Vous n’allez pas tous les retrouver. Plus de 300.000. Ils sont perdus ou morts. Ils sont perdus ou morts à cause des animaux qui ont fait ça.
Pour protéger nos citoyens, j’ai également désigné plusieurs cartels de drogue violents. Et vous voyez cela et vous le voyez se produire sous vos yeux. Disons-le ainsi. Les gens n’aiment plus transporter de grandes quantités de drogue dans des bateaux. Il n’y a plus beaucoup de bateaux qui naviguent au large du Venezuela. Ils ont tendance à ne plus vouloir voyager très vite. Et nous avons pratiquement mis fin à l’entrée de drogues dans notre pays par voie maritime. Nous les appelons les drogues de l’eau. Elles tuent des centaines de milliers de personnes. J’ai également désigné plusieurs cartels de drogue violents des organisations terroristes étrangères, ainsi que deux gangs transnationaux sanguinaires, probablement les pires gangs au monde, MS-13 et Tren de Aragua. Tren de Aragua vient du Venezuela, soit dit en passant. Ces organisations torturent, mutilent et assassinent en toute impunité. Ce sont les ennemis de l’humanité tout entière.
C’est pourquoi nous avons récemment commencé à utiliser la puissance suprême de l’armée américaine pour détruire les terroristes vénézuéliens et les réseaux de trafic dirigés par Nicolas Maduro, ainsi que tous les voyous terroristes qui font passer des drogues toxiques aux États-Unis d’Amérique. Sachez que nous vous anéantirons. C’est ce que nous faisons. Nous n’avons pas le choix. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Je pense que nous avons perdu 300.000 personnes l’année dernière à cause de la drogue. 300.000. Le fentanyl et d’autres drogues. Chaque bateau que nous coulons transporte des drogues qui tueraient plus de 25.000 Américains. Nous ne laisserons pas cela se produire.
L’énergie est un autre domaine dans lequel les États-Unis prospèrent aujourd’hui comme jamais auparavant. Nous nous débarrassons des énergies renouvelables, qui portent mal leur nom. Soit dit en passant, elles ne valent rien. Elles ne fonctionnent pas. Elles sont trop chères. Elles ne sont pas assez puissantes pour alimenter les usines dont vous avez besoin pour rendre votre pays formidable. Le vent ne souffle pas. Ces grandes éoliennes sont tellement pathétiques et mauvaises, tellement chères à exploiter, et elles doivent être reconstruites tout le temps et elles commencent à rouiller et à pourrir. C’est l’énergie la plus chère jamais conçue. Et c’est vraiment de l’énergie. Vous êtes censé gagner de l’argent avec l’énergie, pas en perdre. Vous perdez de l’argent, les gouvernements doivent subventionner. Vous ne pouvez pas les mettre en service sans subventions massives. Et la plupart d’entre eux sont construits en Chine, et je donne beaucoup de crédit à la Chine. Ils les construisent, mais il y a très peu de parcs éoliens. Alors pourquoi les construisent-ils et les envoient-ils partout dans le monde, mais les utilisent-ils à peine ? Vous savez quoi ? Ils utilisent du charbon, ils utilisent du gaz, ils utilisent presque tout, mais ils n’aiment pas le vent, mais ils aiment sacrément bien vendre des éoliennes.
L’Europe, en revanche, a encore un long chemin à parcourir, de nombreux pays étant au bord de la ruine à cause du programme énergétique vert. Et je tire mon chapeau à l’Allemagne. L’Allemagne était engagée sur une voie très malsaine, tant en matière d’immigration que d’énergie. Elle se tournait vers le vert et se dirigeait vers la faillite. Puis une nouvelle direction est arrivée et est revenue à la situation antérieure en matière d’énergies fossiles et nucléaires, ce qui est une bonne chose, car c’est désormais sûr et cela peut être fait correctement. Mais ils sont revenus à la situation antérieure et ont ouvert de nombreuses centrales différentes, des centrales énergétiques, des centrales de production d’énergie, et tout se passe bien. Je félicite beaucoup l’Allemagne pour cela. Ils ont dit : « C’est un désastre. Que se passe-t-il ? Ils se sont lancés dans le vert. Le vert, c’est la faillite. C’est ce que cela représente.
Et ce n’est pas politiquement correct. Je vais être très critiqué pour avoir dit cela, mais je suis ici pour dire la vérité. Je m’en fiche. Cela m’importe peu. Je suis à New York, je me sens beaucoup plus en sécurité. La criminalité, nous sommes en train de la faire baisser. Et d’ailleurs, en parlant de criminalité, Washington D.C., Washington D.C. était la capitale américaine de la criminalité. Aujourd’hui, c’est une ville totalement... Après 12 jours, c’est une ville totalement sûre. Tout le monde sort dîner, va au restaurant. Votre femme peut marcher au milieu de la rue, avec ou sans vous. Il ne lui arrivera rien. Mes collaborateurs ont fait un travail fantastique. Et oui, j’ai fait appel à la Garde nationale, qui s’est occupée de la situation. Ils n’ont pas été politiquement corrects, mais ils ont fait le nécessaire. Nous avons arrêté 1700 criminels récidivistes, nous les avons renvoyés dans leur pays d’origine ou nous les avons mis en prison. Washington D.C. est à nouveau une ville totalement sûre et je vous invite à venir la visiter. En fait, nous dînerons ensemble dans un restaurant local et nous pourrons nous y rendre à pied. Nous n’aurons pas besoin d’un véhicule blindé. Nous irons à pied depuis la Maison Blanche.
Ils ont renoncé à leur avantage puissant. Beaucoup de pays dont nous parlons et qui possèdent du pétrole et du gaz, comme ceux qui ont essentiellement fermé le gisement pétrolier de la mer du Nord. Oh, la mer du Nord. Je la connais si bien. Aberdeen était la capitale pétrolière de l’Europe et cette immense réserve de pétrole n’a pas été découverte en mer du Nord. Une immense réserve de pétrole. J’étais avec le premier ministre, que je respectais beaucoup. Je lui ai dit : « Vous disposez d’un atout considérable. » Ils ont pratiquement mis fin à cette manne en imposant des taxes si élevées qu’aucun promoteur, aucune compagnie pétrolière ne peut s’y rendre. Il leur reste d’énormes réserves de pétrole et, plus important encore, ils disposent d’énormes réserves qui n’ont même pas encore été découvertes.
Et quel atout formidable pour le Royaume-Uni. J’espère que le premier ministre m’écoute, car je lui en ai parlé trois jours de suite. C’est tout ce qu’il a entendu. Le pétrole de la mer du Nord, la mer du Nord, parce que je veux les voir réussir. Je veux qu’ils arrêtent de ruiner cette magnifique campagne écossaise et anglaise avec des éoliennes et d’énormes panneaux solaires qui s’étendent sur 11 km de long et 11 km de large, empiétant sur les terres agricoles, mais nous ne laisserons pas cela se produire en Amérique. En 1982, le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement a prédit que d’ici l’an 2000, le changement climatique provoquerait une catastrophe mondiale. Il a déclaré que celle-ci serait irréversible, tout comme le serait un holocauste nucléaire. C’est ce qu’ils ont dit aux Nations unies. Que s’est-il passé ? Nous en sommes là. Un autre responsable de l’ONU a déclaré en 1989 que d’ici une décennie, des nations entières pourraient être rayées de la carte par le réchauffement climatique. Ce n’est pas le cas.
Avant, on parlait de refroidissement climatique. Si vous repensez aux années 1920 et 1930, on disait que le refroidissement climatique allait détruire le monde. Il fallait faire quelque chose. Puis ils ont dit que le réchauffement climatique allait détruire la planète. Mais ensuite, il a commencé à faire plus frais. Alors maintenant, ils peuvent simplement parler de changement climatique, car ainsi, ils ne peuvent pas se tromper : que la température augmente ou diminue, quoi qu’il arrive, c’est du changement climatique. À mon avis, c’est la plus grande arnaque jamais perpétrée dans le monde. Le changement climatique, quoi qu’il arrive, vous y êtes impliqué. Fini le réchauffement climatique, fini le refroidissement climatique. Toutes ces prédictions faites par les Nations Unies et bien d’autres, souvent pour de mauvaises raisons, étaient fausses. Elles ont été faites par des gens stupides qui, bien sûr, ont ruiné la fortune de leur pays et, étant donné ces mêmes pays, n’avaient aucune chance de réussir. Si vous ne vous éloignez pas de cette arnaque verte, votre pays va échouer.
Et je suis vraiment doué pour prédire les choses. Ils ont d’ailleurs dit pendant la campagne qu’ils avaient un chapeau, le chapeau le plus vendu: «Trump avait raison sur tout». Et je ne dis pas cela pour me vanter, mais c’est vrai. J’ai eu raison sur tout. Et je vous dis que si vous ne vous éloignez pas de l’arnaque de l’énergie verte, votre pays va échouer. Et si vous n’arrêtez pas les gens que vous n’avez jamais vus auparavant, avec lesquels vous n’avez rien en commun, votre pays va échouer. Je suis le président des États-Unis, mais je m’inquiète pour l’Europe. J’aime l’Europe. J’aime les Européens, et je déteste voir leur continent dévasté par l’énergie et l’immigration. Ce monstre à deux têtes détruit tout sur son passage, et vous ne pouvez plus laisser cela se produire. Vous agissez ainsi parce que vous voulez être gentils, vous voulez être politiquement corrects, et vous détruisez votre patrimoine.
Ils doivent prendre immédiatement et fermement le contrôle de la catastrophe sans précédent de l’immigration et de la fausse catastrophe énergétique avant qu’il ne soit trop tard. L’empreinte carbone est un canular inventé par des personnes mal intentionnées qui nous mènent tout droit vers la destruction totale. L’empreinte carbone, c’était une chose très, très importante. Il y a quelques années, je me souviens avoir entendu parler de l’empreinte carbone, puis le président Obama montait à bord d’Air Force One, un énorme Boeing 747, pas un nouveau, mais un vieux modèle équipé de vieux moteurs qui rejetaient tout dans l’atmosphère. Il parlait de l’empreinte carbone, de ce que nous devions faire... Puis il montait à bord et s’envolait de Washington vers Hawaï pour jouer au golf, puis il remontait dans ce magnifique gros avion et rentrait, et il parlait à nouveau du réchauffement climatique et de l’empreinte carbone. C’est une arnaque qui coûte extrêmement cher.
L’Europe a réduit son empreinte carbone de 37 %. Réfléchissez-y. Félicitations à l’Europe. Excellent travail. Vous avez perdu beaucoup d’emplois, beaucoup d’usines ont fermé, mais vous avez réduit votre empreinte carbone de 37 %. Cependant, tous ces sacrifices et bien d’autres encore ont été totalement anéantis, voire plus, par une augmentation mondiale de 54 %, provenant en grande partie de la Chine et d’autres pays qui prospèrent autour de la Chine, qui produit désormais plus de CO2 que tous les autres pays développés du monde. Tous ces pays travaillent donc d’arrache-pied sur l’empreinte carbone, ce qui est absurde, soit dit en passant. C’est absurde. C’est intéressant. Aux États-Unis, nous avons encore des écologistes radicaux qui veulent que les usines arrêtent de fonctionner. Tout devrait s’arrêter. Plus de vaches. Nous ne voulons plus de vaches. Je suppose qu’ils veulent tuer toutes les vaches. Ils veulent faire des choses qui sont tout simplement incroyables, et vous aussi.
Mais nous avons une frontière, solide, et nous avons une forme, et cette forme n’est pas simplement rectiligne. Cette forme est sans forme lorsqu’il s’agit de l’atmosphère. Et si nous avions l’air le plus pur, et je pense que c’est le cas, nous avons un air très pur, nous avons l’air le plus pur que nous ayons eu depuis de nombreuses années. Mais le problème, c’est que d’autres pays comme la Chine, où l’air est un peu pollué, soufflent. Et peu importe ce que vous faites ici, l’air ici a tendance à devenir très pollué parce qu’il vient d’autres pays où l’air n’est pas aussi pur, et les écologistes refusent de le reconnaître.
Il en va de même pour les déchets. En Asie, ils déversent une grande partie de leurs déchets directement dans l’océan. Et après un voyage d’environ une à deux semaines, ceux-ci passent juste devant Los Angeles. Vous l’avez vu, des quantités énormes de déchets. Presque trop pour pouvoir faire quoi que ce soit, ils passent devant Los Angeles, devant San Francisco, et puis quelqu’un aura des ennuis parce qu’il a jeté une cigarette sur la plage. Tout cela est complètement fou.
Le principal effet de ces politiques énergétiques brutales n’a pas été d’aider l’environnement, mais de redistribuer l’activité manufacturière et industrielle des pays développés qui suivent les règles insensées qui sont imposées, vers les pays polluants qui enfreignent les règles et font fortune. Ils font fortune.
Les factures d’électricité européennes sont désormais quatre à cinq fois plus élevées qu’en Chine, et deux à trois fois plus élevées qu’aux États-Unis, et nos factures sont en forte baisse. Vous le constatez probablement. Nos prix de l’essence sont en forte baisse. Nous avons une expression «Drill, baby drill.» (Fore, chéri, Fore). Et c’est ce que nous faisons. Dans un an, ce chiffre sera bien inférieur. Mais il a déjà considérablement baissé au cours de l’année dernière. Par conséquent, il est très rare de voir des climatiseurs dans certains de ces pays, car le coût de l’électricité est très élevé. Ainsi, alors que les États-Unis enregistrent environ 1300 décès liés à la chaleur chaque année, ce qui est beaucoup, l’Europe perd plus de 175.000 personnes chaque année à cause de la chaleur, car le coût est si élevé qu’ils ne peuvent pas allumer leur climatiseur.
Qu’est-ce que cela signifie ? Ce n’est pas l’Europe. Ce n’est pas l’Europe que j’aime et que je connais. Tout cela au nom d’une prétendue lutte contre le réchauffement climatique. Le concept mondialiste qui consiste à demander aux nations industrialisées prospères de s’infliger des souffrances et de perturber radicalement l’ensemble de leurs sociétés doit être rejeté complètement et totalement, et ce dès maintenant.
C’est pourquoi, aux États-Unis, je me suis retiré de l’accord de Paris en toc sur le climat, dans le cadre duquel, soit dit en passant, les États-Unis payaient beaucoup plus que tous les autres pays. Les autres ne payaient pas. La Chine n’avait pas à payer avant 2030. La Russie s’est vue attribuer une ancienne norme facile à respecter, une norme de 1990. Mais pour les États-Unis, nous sommes censés payer environ 1000 milliards de dollars. Et j’ai dit : « C’est une autre arnaque. »
Le fait est que les États-Unis ont été exploités par le monde pendant de nombreuses années, mais ce n’est plus le cas, comme vous l’avez probablement remarqué. J’ai libéré une production énergétique massive et signé des décrets historiques pour rechercher du pétrole. Mais nous n’avons pas besoin de chercher très loin, car nous possédons les plus grandes réserves de pétrole et de gaz au monde. Et si l’on ajoute le charbon, nous sommes également en tête du classement mondial. Propre. Je l’appelle charbon propre et magnifique. Aujourd’hui, le charbon permet de faire des choses qui étaient impossibles il y a 10 ou 15 ans. J’ai donc donné une petite consigne à la Maison Blanche. Ne jamais utiliser le mot « charbon », mais seulement les mots « charbon propre et magnifique ». Cela sonne beaucoup mieux, n’est-ce pas ? Mais nous sommes prêts à fournir à n’importe quel pays des ressources énergétiques abondantes et abordables si vous en avez besoin, ce qui est le cas de la plupart d’entre vous.
Nous sommes fiers d’exporter de l’énergie dans le monde entier. Nous sommes désormais le plus grand exportateur. Aux États-Unis, nous voulons des échanges commerciaux et un commerce florissant avec tous les pays. Avec tout le monde. Nous voulons aider les pays. Nous allons aider les pays, mais cela doit être équitable et réciproque.
Le défi du commerce est très similaire à celui du climat. Les pays qui ont respecté les règles ont vu toutes leurs usines pillées. C’est vraiment triste à voir. Elles ont été ruinées. Elles ont été ruinées par des pays qui ont enfreint les règles.
C’est pourquoi les États-Unis appliquent désormais des droits de douane à d’autres pays. Et tout comme ces droits de douane nous ont été appliqués pendant de nombreuses années, sans retenue, nous avons utilisé les droits de douane comme mécanisme de défense sous l’administration Trump, y compris pendant mon premier mandat, où des centaines de milliards de dollars de droits de douane ont été perçus.
Et d’ailleurs, nous avons connu le taux d’inflation le plus bas et nous avons aujourd’hui un taux d’inflation très faible. La seule différence, c’est que nous avons des centaines de milliards de dollars qui affluent dans notre pays. Mais c’est ainsi que nous garantirons que le système fonctionne pour tout le monde et qu’il soit durable à l’avenir. Nous utilisons également les droits de douane pour défendre notre souveraineté et notre sécurité dans le monde entier, y compris contre les nations qui ont profité des anciennes administrations américaines pendant des décennies, y compris l’administration la plus corrompue et la plus incompétente de l’histoire. L’administration de «Joe Biden l’endormi».
Le Brésil est désormais soumis à des droits de douane élevés en réponse à ses efforts sans précédent pour porter atteinte aux droits et libertés de nos citoyens américains et d’autres personnes par la censure, la répression, l’utilisation d’armes, la corruption judiciaire et le ciblage des détracteurs politiques aux États-Unis. J’ai un peu de mal à dire cela, car je dois vous avouer que j’arrivais alors que le dirigeant brésilien s’en allait. Nous l’avons vu et je l’ai vu, il m’a vu et nous nous sommes embrassés, puis je lui ai dit : « Pouvez-vous croire que je vais dire cela dans deux minutes ? » Mais nous avons en fait convenu de nous rencontrer la semaine prochaine. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour discuter, environ 20 secondes. Avec le recul, je suis content d’avoir attendu, car cela ne s’est pas très bien passé. Mais nous avons discuté. Nous avons eu une bonne conversation et nous avons convenu de nous revoir la semaine suivante, si cela l’intéressait. Mais il semblait être quelqu’un de très sympathique. Il m’a plu, je lui ai plu. Et je ne fais affaire qu’avec les personnes qui me plaisent.
Non, quand je ne les aime pas, je ne les aime pas. Mais nous avons eu, pendant au moins 39 secondes, une excellente alchimie. C’est bon signe. Mais aussi, dans le passé, le Brésil - pouvez-vous le croire ? - a imposé des droits de douane injustes à notre nation. Mais maintenant, grâce à nos droits de douane, nous ripostons et nous ripostons très fort. En tant que président, je défendrai toujours notre souveraineté nationale et les droits des citoyens américains. Je suis donc très désolé de dire que le Brésil se porte mal et continuera à se porter mal. Il ne peut bien se porter que lorsqu’il travaille avec nous. Sans nous, il échouera comme d’autres ont échoué. C’est vrai.
L’année prochaine, les États-Unis célébreront le 250e anniversaire de leur glorieuse indépendance, témoignage de la puissance durable, de la liberté et de l’esprit américains. Nous aurons également l’honneur d’accueillir la Coupe du monde de football 2026, puis, peu après, les Jeux olympiques de 2028, qui s’annoncent très passionnants. J’espère que vous viendrez tous. J’espère que d’innombrables personnes du monde entier participeront à ces grandes célébrations de la liberté et des réalisations humaines, et qu’ensemble, nous pourrons tous nous réjouir des miracles de l’histoire qui ont commencé le 4 juillet 1776, lorsque nous avons fondé la Lumière pour toutes les nations. Et c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire qui est né de cette date. Cela s’appelle les États-Unis d’Amérique. En l’honneur de cet anniversaire mémorable, j’espère que tous les pays qui trouvent l’inspiration dans notre exemple se joindront à nous pour renouveler notre engagement envers nos valeurs, ces valeurs qui nous sont si chères à tous.
Défendons la liberté d’expression. Protégeons la liberté religieuse, y compris celle de la religion la plus persécutée de la planète aujourd’hui. Il s’agit du christianisme. Et préservons notre souveraineté et chérissons les qualités qui ont rendu chacune de nos nations si spéciales, incroyables et extraordinaires.
Pour conclure, j’aimerais simplement répéter que l’immigration et le coût élevé des énergies soi-disant renouvelables et vertes détruisent une grande partie du monde libre et une grande partie de notre planète. Les pays qui chérissent la liberté sont en train de disparaître rapidement à cause de leurs politiques sur ces deux sujets. Vous avez besoin de frontières solides et de sources d’énergie traditionnelles si vous voulez redevenir grands. Que vous veniez du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, de près ou de loin, chaque dirigeant présent aujourd’hui dans cette magnifique salle représente une culture riche, une histoire noble et un héritage fier qui rend chaque nation majestueuse et unique, à nulle autre pareille dans l’histoire de l’humanité ou ailleurs sur la surface de la terre.
De Londres à Lima, de Rome à Athènes, de Paris à Séoul, du Caire à Tokyo, d’Amsterdam à New York, nous nous appuyons sur les épaules des leaders et des légendes, des généraux et des géants, des héros et des titans qui ont conquis et bâti nos nations bien-aimées, toutes nos nations, grâce à leur courage, leur force, leur esprit et leur talent. Nos ancêtres ont gravi des montagnes, conquis des océans, traversé des déserts et parcouru de vastes plaines. Ils se sont lancés dans des batailles tonitruantes, ont plongé dans de graves dangers, et ils étaient soldats, agriculteurs, ouvriers, guerriers, explorateurs et patriotes. Ils ont transformé des villages en villes, des tribus en royaumes, des idées en industries et de petites îles en puissants empires. Vous faites partie de tout cela. Ils étaient les champions de leur peuple, ils n’ont jamais abandonné et n’ont jamais cédé. Leurs valeurs ont défini nos identités nationales. Leurs visions ont forgé notre magnifique destin. Chacun d’entre vous dans cette salle en fait partie à sa manière.
Chacun d’entre nous hérite des actes et des mythes, des triomphes, de l’héritage de nos propres héros et fondateurs qui nous ont si courageusement montré la voie. Nos ancêtres ont tout donné pour leur patrie, qu’ils ont défendue avec fierté, avec leur sueur, leur sang, leur vie et leur mort. Aujourd’hui, la noble tâche de protéger les nations qu’ils ont bâties nous incombe à tous et à chacun d’entre nous. Ensemble, assumons donc notre devoir sacré envers notre peuple et nos citoyens. Protégeons leurs frontières, assurons leur sécurité, préservons leurs cultures, leurs trésors et leurs traditions, et battons-nous, battons-nous, battons-nous pour leurs précieux rêves et leurs libertés chères, dans l’amitié et avec une vision vraiment magnifique.
Travaillons tous ensemble pour construire une planète lumineuse et magnifique, une planète que nous partageons tous, une planète de paix et un monde plus riche, meilleur et plus beau que jamais. Cela peut arriver. Cela arrivera. Cela arrivera, et j’espère que cela peut arriver et commencer dès maintenant, à cet instant précis. Nous allons changer les choses. Nous allons rendre nos pays meilleurs, plus sûrs, plus beaux. Nous allons prendre soin de nos peuples. Merci beaucoup. Ce fut un honneur. Que Dieu bénisse les nations du monde. Merci beaucoup. Au revoir.
[SRC] https://www.lefigaro.fr/international/c-est-l-age-d-or-de-l-amerique-retrouvez-le-discours-de-donald-trump-a-l-onu-en-integralite-20250924