Le procès de Cédric Jubillar s'ouvre dans l'affaire de la disparition de son épouse, Delphine
Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine Jubillar, disparue dans des circonstances mystérieuses, s'est ouvert le lundi 22 septembre devant la cour criminelle d'Albi. L'affaire, qui a captivé la France, soulève de nombreuses questions, notamment sur la localisation du corps de la victime et le déroulement des événements survenus dans la nuit du 15 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines.
Les heures cruciales et les questions sans réponses
Cinq heures restent au cœur de l'enquête, cinq heures chargées de questions sans réponses malgré quatre années d'investigations, 27 volumes de conclusions, recherches, interrogatoires, dépositions et expertises. La question centrale demeure : où se trouve le corps de Delphine Jubillar, 33 ans, disparue de son domicile situé au 19 Rue Yves-Montand, à Cagnac-les-Mines, entre 23h et 4h dans la nuit du 15 décembre 2020 ?
Les éléments troublants et la défense de Cédric Jubillar
Quel sera le poids de ces cinq heures manquantes, cette inconnue irréductible, sur Cédric Jubillar, qui clame son innocence alors que tous les indices semblent l'accabler ? Le 16 décembre, à 4h09, Jubillar a composé le numéro d'urgence de la police : "Bonjour, je ne sais pas où ma femme est partie." – "Et cette dame, quel est son nom ?" – "Euh, pour le moment, c'est Mme Jubillar, Delphine." – "Y a-t-il un problème particulier ? Avez-vous eu une dispute ?" – "Ah, non, non, non ! Nous sommes en instance de divorce, c'est une chose, mais sinon, tout va bien."
Les premières constatations et le comportement suspect
Quarante minutes plus tard, deux gendarmes féminines sont arrivées au domicile délabré du couple et, en regardant à travers la porte vitrée de la cuisine, ont vu Jubillar, vêtu d'un pantalon de survêtement et d'un haut de pyjama panda, avec oreilles et queue, en train de mettre du linge dans la machine à laver.