Réseau de télécommunications démantelé à New York avant l'Assemblée Générale de l'ONU
Les autorités américaines ont annoncé le démantèlement d'un vaste réseau de plus de 300 serveurs et 100 000 cartes SIM à New York. Cette opération a eu lieu juste avant l'Assemblée Générale de l'ONU et a permis de neutraliser une menace potentielle de paralysie des télécommunications.
Détails de l'opération et capacités du réseau
Le Secret Service américain, chargé de la protection des personnalités politiques, a mené l'enquête. Selon leur communiqué, le réseau démantelé avait la capacité de lancer une série d'attaques contre les télécommunications, allant au-delà de simples appels téléphoniques anonymes et menaçants. Les équipements saisis se trouvaient dans un rayon d'environ 50 kilomètres autour du siège de l'ONU.
- Mise hors service d'antennes-relais de téléphonie mobile
- Possibilité de mener des attaques par déni de service (DDoS)
- Facilitation de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles
Selon certaines sources, ce réseau aurait pu envoyer jusqu'à 30 millions de SMS par minute, démontrant l'ampleur de l'infrastructure.
Implications et enquête en cours
Les autorités américaines estiment que le plan pourrait être lié à des "acteurs étatiques", potentiellement en collaboration avec des criminels. Une source policière citée par ABC a même évoqué une possible implication du gouvernement chinois, bien que cela reste à confirmer. L'enquête se poursuit pour identifier les responsables et leurs intentions exactes, notamment si le but était de perturber spécifiquement l'Assemblée Générale de l'ONU.
«Compte tenu du moment, de l'emplacement, de la proximité et du risque de perturbation importante du système de télécommunications de New York, nous avons agi rapidement pour démanteler ce réseau», a expliqué Matt McCool, chef du bureau du Secret Service à New York.
Réactions et contexte
Cette découverte intervient dans un contexte de vigilance accrue concernant la cybersécurité. En février 2024, les États-Unis avaient déjà neutralisé un réseau de cyber-pirates nommé Volt Typhoon, soupçonné de viser les infrastructures civiles américaines pour le compte de la Chine, ce que Pékin avait démenti. L'incident souligne la fragilité des infrastructures télécoms et la nécessité d'une coopération internationale renforcée pour lutter contre les cybermenaces.
Caractéristique | Détail |
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Localisation | New York, États-Unis |
Équipement saisi | Plus de 300 serveurs et 100 000 cartes SIM |
Capacités | Paralyser les télécommunications, attaques DDoS, communications anonymes |
Menace potentielle | Perturbation de l'Assemblée Générale de l'ONU |