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DÉCRYPTAGE - Washington dope l’extraction de ce combustible très polluant et verse des millions de dollars aux centrales.
« Drill, baby drill », ou « fore, vas-y fore », signait l’injonction de Donald Trump à faire bondir la production de pétrole ou de gaz. « Mine, baby, mine » pourrait être son nouveau mantra pour le charbon, autre combustible fossile encore plus polluant.
Des dirigeants des départements de l’Énergie et de l’Intérieur ainsi que de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) ont dévoilé lundi une série de mesures pour doper l’extraction du charbon et retarder la fermeture des centrales à charbon à travers le pays. Entouré de mineurs coiffés de casques de sécurité, le secrétaire à l’Intérieur, Doug Burgum, a annoncé l’ouverture aux projets d’extraction de charbon de plus de 13 millions d’acres (soit 53 000 km2 ou l’équivalent de deux régions françaises) sur des terres publiques. Sachant que le gouvernement fédéral détient environ un tiers des réserves de charbon du pays.
Le maintien des centrales en activité et une injection de liquidités à court terme dans l’industrie ne feront que maintenir les clients plus longtemps obligés de payer une électricité au charbon coûteuse Michelle Solomon, experte du groupe de réflexion Energy Innovation
Comme prévu dans le cadre de la « belle et grande loi » (« One big beautiful bill act ») de Donald…
[SRC] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/renforcer-la-competitivite-industrielle-des-etats-unis-donald-trump-relance-le-charbon-energie-propre-20250930