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Maltraitances présumées de Greta Thunberg et d'activistes après l'interception d'une flottille pour Gaza; des ONG appellent à une enquête.

Published on: 05 October 2025

Maltraitances présumées de Greta Thunberg et d'activistes après l'interception d'une flottille pour Gaza; des ONG appellent à une enquête.

Flottille pour Gaza : Des militants dénoncent des mauvais traitements et une grève de la faim suite à l'intervention israélienne

Des militants internationaux, expulsés d’Israël après l'interception par les forces israéliennes d'une flottille d’aide humanitaire à destination de Gaza, dénoncent des mauvais traitements et des arrestations arbitraires. Plusieurs participants, notamment français et belges, ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention et le blocus de la bande de Gaza. L'incident a eu lieu début octobre 2025 dans les eaux internationales.

Accusations de mauvais traitements et arrestations

Selon des témoignages recueillis, y compris ceux du journaliste turc Ersin Celik, la militante pour le climat Greta Thunberg aurait été victime de torture et d'humiliations de la part des forces israéliennes. D'autres militants, comme le Malaisien Hazwani Helmi et l'Américain Windfield Beaver, ont confirmé avoir été témoins de son traitement dégradant, y compris le fait d'avoir été forcée d'embrasser le drapeau israélien. Des accusations similaires de mauvais traitements et de privation de nourriture et d'eau ont été rapportées par d'autres participants, parmi lesquels des citoyens turcs.

Grève de la faim et réactions politiques

Plusieurs participants français et belges ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur détention et la situation à Gaza. Alma Dufour, députée du parti La France Insoumise (LFI), a souligné que ses collègues Marie Mesmeur, François Piquemal, Rima Hassan et Emma Fourreau étaient « détenus illégalement ». Elle a appelé le président Macron et le ministre des Affaires étrangères à agir pour soutenir les détenus. En Belgique, Alexis Deswaef, vice-président de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), et Latifa Gharbaoui ont également entamé une grève de la faim après leur arrestation.

Condamnations internationales et appel à une enquête

Plusieurs organisations internationales de défense des droits humains, dont l’International Justice Forum (Istanbul), le Geneva Center for Democracy and Human Rights et l’Union internationale des juristes (section de Genève), ont exhorté le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à créer une commission d’enquête internationale indépendante sur les attaques menées par Israël contre la Sumud Flotilla. Ces organisations considèrent ces attaques comme des « crimes de guerre et des violations graves des droits humains. » Adalah, un groupe israélien de défense des droits humains, a rapporté des témoignages de détenus affirmant avoir été contraints de rester à genoux, les mains liées, pendant des heures.

Réponse d'Israël et contexte du blocus

Le ministère israélien des Affaires étrangères a nié les accusations, les qualifiant de « mensonges éhontés ». Cependant, Israël fait face à une condamnation croissante pour son raid contre la flottille, au cours duquel sa marine a intercepté environ 40 bateaux transportant de l’aide à Gaza et arrêté plus de 450 personnes. Cet incident met en lumière l’illégalité du blocus israélien, qui a isolé les 2,3 millions d’habitants de l’enclave.

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