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Un couple jugé à Bordeaux pour avoir escroqué 80 000 € via de fausses cagnottes en ligne pour une leucémie fictive

Published on: 26 September 2025

Un couple jugé à Bordeaux pour avoir escroqué 80 000 € via de fausses cagnottes en ligne pour une leucémie fictive

Couple devant la justice à Bordeaux pour une fausse leucémie et escroquerie

Un couple, aujourd'hui divorcé, est actuellement jugé à Bordeaux pour avoir simulé une leucémie et escroqué plus de 80 000 € via des cagnottes en ligne. L'argent collecté était censé financer un traitement inexistant.

Les faits et l'accusation

Entre 2019 et 2024, l'ex-couple a collecté 82 700 € grâce à trois cagnottes sur la plateforme Leetchi. L'argent devait servir à l'achat de cellules souches pour soigner la fausse leucémie de l'ex-épouse. L'accusation affirme que plus d'un millier de personnes, y compris des personnalités, ont contribué.

La justice reproche à l'ex-couple l'utilisation frauduleuse des fonds, qui ont servi à financer des achats personnels tels qu'un smartphone, un cabanon de jardin, des voyages et un van. L'institutrice de 36 ans est également poursuivie pour faux et usage de faux pour avoir falsifié des attestations médicales.

Motivations et aveux

La prévenue a admis avoir commencé à simuler la maladie en 2015, par peur de perdre son conjoint lorsqu'il est parti étudier en Espagne. Elle a ensuite poursuivi la supercherie en simulant des rechutes après la naissance de ses enfants, prétextant de la fatigue et des difficultés. Des photos sur fond blanc simulaient de faux séjours à l'hôpital.

Elle a également prétendu que son fils souffrait du lymphome de Hodgkin. Elle a exprimé sa « honte » et ses regrets, reconnaissant s'être « empêtrée dans ses mensonges » et « s'en vouloir énormément pour ceux qui se battent contre la maladie ». L'ex-époux, quant à lui, a assuré avoir créé les cagnottes « en toute bienveillance » et « en confiance », exprimant sa « totale méconnaissance du sujet ».

Les réquisitions et la suite

Douze mois de prison avec sursis ont été requis contre l'institutrice et son ex-mari, jugés pour escroquerie. La décision du tribunal a été mise en délibéré au 30 octobre.

L'avocate de l'ex-mari, Me Géraldine Duran, a plaidé que son client avait pu faire preuve de « couardise, sa bêtise, sa lâcheté mais ce n’est pas un délit pénal ».

Source : ouest france (via seneweb.com)

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