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Bamako : Des Quartiers de la Capitale Endurent un Calvaire Routier, Appel Urgent aux Autorités

Published on: 25 September 2025

Bamako : Des Quartiers de la Capitale Endurent un Calvaire Routier, Appel Urgent aux Autorités

Le calvaire des habitants de Sikoro-Sourakabou et Banconi-Farada à Bamako : une route oubliée

Les populations de Sikoro-Sourakabou et Banconi-Farada, deux quartiers de la commune 1 du district de Bamako, vivent un véritable calvaire en raison de l'état déplorable de la route qui les relie. Malgré la proximité du centre-ville, ces zones semblent oubliées du développement urbain, avec une route dégradée qui rend la vie quotidienne difficile pour les habitants.

Une route impraticable, source de souffrance quotidienne

La route reliant Sikoroni-Hippodrome à la route Dialakorodji, traversant Sourakabou et Banconi-Farada, est dans un état de dégradation avancé. Crevasses, fragments rocheux et trous béants remplis d'eaux usées rendent cette voie quasi impraticable, particulièrement pendant la saison des pluies. Les usagers, notamment les motocyclistes, sont confrontés à des pannes récurrentes et à des difficultés majeures pour se déplacer.

L'état lamentable de cette route contraste avec la situation géographique des quartiers, situés à proximité du centre de Bamako. Pour de nombreux observateurs, il est incompréhensible que de telles conditions persistent dans une capitale. Les habitants se sentent abandonnés par les politiciens, qui ne semblent s'intéresser à eux qu'en période électorale.

L'appel à l'aide de l'Association citoyenne pour le développement de Sikoro-Sourakabougou (ACDSS)

M. Ismaël Koné, secrétaire administratif de l'ACDSS, déplore l'inaction des autorités face à cette situation désespérante. Il lance un appel pressant à Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures, afin qu'elle envoie une délégation constater de visu l'état de la route et prendre conscience de la souffrance endurée par la population de Sikoro-Sourakabougou depuis des décennies.

Témoignages de la population : entre espoir et résignation

Les habitants de Sikoro-Sourakabou expriment leur indignation et leur impuissance face à cette situation qui perdure. Hamaye Dagamaïssa, étudiant à l'université Kurukan Fuga de Bamako, témoigne du calvaire quotidien que représente l'utilisation de cette route pour se rendre à l'école. "Emprunter cette route pour aller à l'école est un vrai cauchemar à cause des innombrables trous qui jalonnent le parcours," explique-t-il. Il souligne également les pannes fréquentes des motos, obligeant les étudiants à alterner entre la moto et les Sotramas.

"Emprunter cette route pour aller à l'école est un vrai cauchemar à cause des innombrables trous qui jalonnent le parcours, surtout en saison des pluies où on est littéralement embourbé, tellement la chaussée est impraticable. Et pour être à l'heure dans nos établissements, nous sommes forcés de prendre deux heures d'avance." - Hamaye Dagamaïssa, étudiant.

Un appel pressant au gouvernement pour une solution durable

Les populations de Sikoro-Sourakabou implorent les autorités, et en particulier le président de la transition, de mettre fin à leur souffrance. Elles espèrent que cette voie bénéficiera des "actions salvatrices" du président Assimi Goïta. Cet appel est un véritable cri du cœur en direction des décideurs, dans l'espoir qu'une solution durable soit enfin trouvée pour réhabiliter cette route et améliorer la vie des habitants.

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