BeeFiny Logo Visit the website

James Comey inculpé, Trump salue la concrétisation de ses promesses de vengeance

Published on: 26 September 2025

James Comey inculpé, Trump salue la concrétisation de ses promesses de vengeance

L'ancien chef du FBI, James Comey, inculpé : les pressions de Trump se concrétisent

L'ancien directeur du FBI, James Comey, une figure souvent critiquée par Donald Trump, a été inculpé jeudi, notamment pour entrave à la justice. Cette décision a été accueillie favorablement par l'ancien président américain, dont les efforts pour sanctionner ses adversaires politiques semblent porter leurs fruits.

Les accusations contre James Comey

Selon un communiqué du ministère de la Justice, un grand jury fédéral a inculpé James Comey pour des infractions graves liées à la divulgation d'informations sensibles. L'ancien chef de la police fédérale, âgé de 64 ans, est poursuivi pour fausse déclaration et entrave à la justice en relation avec son témoignage devant la commission judiciaire du Sénat américain en 2020. Il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

Comey était interrogé dans le cadre de l'enquête du FBI sur les liens supposés entre la Russie et la première campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Trump l'avait limogé en 2017.

Réactions de Trump et Comey

Donald Trump a réagi avec enthousiasme sur sa plateforme Truth Social, qualifiant James Comey de "l'un des pires êtres humains que ce pays ait connus". Il a également ajouté que Comey a été inculpé pour deux chefs d'accusation criminels pour divers actes illégaux. En réponse, James Comey a déclaré sur Instagram : "Je n'ai pas peur" et a affirmé avoir "confiance en la justice fédérale" et être "innocent". Il a ajouté que "la peur est l'arme des tyrans".

Le contexte politique et les accusations de Trump

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a lancé plusieurs procédures contre des personnalités qu'il considère comme hostiles, dont James Comey et l'ancien directeur de la CIA, John Brennan. Il avait également mis la pression sur le ministère de la Justice pour qu'il poursuive plus rapidement ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues, suscitant des inquiétudes quant à une possible remise en cause de la séparation des pouvoirs.

Trump a accusé publiquement Comey de "mensonges" et l'a qualifié de "flic véreux" et "corrompu". En juillet, il avait déjà suggéré que Comey et Brennan pourraient devoir rendre des comptes.

Autres développements et controverses

Outre l'affaire Comey, Donald Trump a également ciblé d'autres adversaires politiques, dont la procureure générale de l'État de New York, Letitia James, accusée de falsification de documents. Le départ du procureur fédéral Erik Siebert, qui avait refusé d'engager des poursuites contre Letitia James et James Comey faute de preuves suffisantes, a également suscité la polémique. Trump a nommé Lindsey Halligan à sa place, estimant qu'il fallait "faire bouger les choses".

L'ensemble de ces événements alimente les accusations de dérive autoritaire portées contre Donald Trump par ses opposants.

Related Articles