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Mobilité Résidentielle en France: Moins de Déménagements, mais plus Loin, avec la Bretagne en Tête d'Attractivité

Published on: 03 October 2025

Mobilité Résidentielle en France: Moins de Déménagements, mais plus Loin, avec la Bretagne en Tête d'Attractivité

Les Français Déménagent Moins, Mais la Bretagne Reste Attrayante

Une récente étude de l'Insee révèle une tendance à la baisse de la mobilité résidentielle en France. En 2023, moins de 9% des Français ont changé de résidence principale, contre près de 11% il y a dix ans. L'étude réfute également l'idée que la crise sanitaire et le télétravail auraient dynamisé les déménagements.

Des Déménagements Moins Fréquents, Mais Plus Longs

Bien que les Français déménagent moins souvent, ils parcourent des distances plus importantes lorsqu'ils changent de domicile. Selon l'Insee, « La distance médiane entre les communes de départ et d’arrivée oscille autour de 17 km avant 2019, puis s’élève à 18,6 km en 2021 et atteint 18,8 km en 2023 ». Un quart des personnes changeant de commune franchissent même plus de 105 km en 2021, contre 88 km en 2019.

La Bretagne, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine en Tête de l'Attractivité

Les régions de la façade atlantique, et particulièrement la Bretagne, attirent particulièrement les nouveaux arrivants. L'Insee quantifie l'attractivité de la région bretonne par rapport à d'autres territoires. « Au cours de ces dix années, les régions Bretagne, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine sont celles dont la population s’accroît le plus du fait des déménagements, avec, en moyenne, par an, une augmentation de plus de 5 habitants pour 1 000 résidents. »

Bretagne : Un Solde Migratoire Positif en Hausse

La Bretagne affiche un solde migratoire positif en constante augmentation sur dix ans. « Le solde entrées-sorties est même en nette hausse en Bretagne sur dix ans », précisent les auteurs. Il est de 6,4 résidents gagnés par an pour 1 000 habitants du fait des mobilités résidentielles, juste derrière la Corse (6,8 résidants gagnés pour 1 000). L'Île-de-France, quant à elle, perd des habitants en raison de ces mobilités internes, avec une perte moyenne de 8,4 habitants pour 1 000 résidents par an.

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