Indonésie : L'effondrement d'un internat fait au moins 45 morts, les recherches se poursuivent
Le bilan de l'effondrement d'un internat islamique à Java oriental, en Indonésie, s'est tragiquement alourdi. Les autorités ont confirmé ce dimanche qu'au moins 45 personnes ont perdu la vie, et que les opérations de secours continuent dans l'espoir de retrouver des survivants sous les décombres. Des dizaines d'élèves restent portés disparus.
L'évolution du bilan et les efforts de sauvetage
Selon l'Agence nationale indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB), 12 corps et un fragment humain ont été extraits des décombres ce dimanche, portant le nombre total de victimes à 45. Le nombre d'élèves toujours portés disparus est estimé à environ 26, un chiffre établi à partir de la liste de présence de l'établissement Al Khoziny, situé à Sidoarjo, près de Surabaya.
Les équipes de secours ont déjà déblayé plus de 60% des décombres. Cependant, leur progression est ralentie par des obstacles importants, notamment un imposant bloc de béton relié à une structure voisine, compliquant ainsi les opérations de recherche et de sauvetage.
Les conséquences de la catastrophe
Au total, 167 élèves, majoritairement des adolescents, ont été affectés par cet effondrement. Parmi eux, 104 ont été retrouvés sains et saufs. Abdul Muhari, un responsable de la BNPB, a précisé que 14 survivants sont toujours hospitalisés pour recevoir des soins, tandis que 89 ont pu regagner leur domicile. Un élève a été transféré dans un autre établissement. Le bilan initial faisait état d'au moins cinq morts et d'une centaine de blessés.
Prolongation des opérations de recherche
Yudhi Bramantyo, directeur de l'Agence nationale de recherche et de sauvetage (Basarnas), a annoncé que les opérations de recherche allaient être prolongées. "Nous continuerons à faire de notre mieux... nous prolongerons probablement l'opération jusqu'à ce que nous soyons sûrs que toutes les victimes ont été retrouvées dans les décombres de cette école islamique", a-t-il déclaré. Les autorités peuvent prolonger les opérations si des indices suggèrent la présence d'autres victimes.
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